Actualités au Québec - objection

Le yoga représente-t-il un danger ? Marie-Josée Croteau. Famille Québec. Vol.34, no.2. Hiver 2009-2010. - Voilà une question qui peut surprendre. Ces dernières années, dans les médias, on ne cesse de louanger cette pratique qui semble avoir toutes les vertus. (Lire la suite)
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Effets secondaires du yoga. Mythe ou réalité?
Jérémy Carmona. L'Exemplaire. Université Laval. Volume XVIII, numéro 05, 21 octobre 2009. p.8.

Québec — Une recherche a trouvé des effets néfastes à la pratique du yoga sur la psyché de ses adeptes. Marie-Josée Croteau, sociologue de la santé, a recueilli pendant les cinq dernières années des études qui mettent de l’avant des effets secondaires néfastes. Elle soutient que le yoga peut causer des troubles psychologiques graves. «Les personnes qui font du yoga peuvent être vitime de la paranoïa, de l’agressivité, une double personnalité, de l’insomnie voire même, dans de rares cas, la mort. Ces symptômes sont également appelés syndrome de Kundalini

Ce syndrome tire son nom d’un concept de yoga qui représente l’énergie vitale logée dans le bas de la colonne vertébrale. Les grands yogis cherchent, par la pratique de différentes postures, à faire monter cette énergie au cerveau pour atteindre l’élévation spirituelle.

Mme Croteau souligne que cette montée de Kundalini peut être mal vécue par certains élèves, surtout par les débutants. «Il est difficile de chiffrer ce phénomène sur la pratique du yoga mais en ce qui concerne la méditation transcendantale, des études montrent que 8 % des adeptes subissent cette montée de Kundalini.»

Ce n'est pas que 8 % ont une montée de kundalini. Une étude, auprès de gens qui méditent à long terme, a démontré que 7,4 % des sujets ont eu des effets secondaires sévères pendant et après avoir médité alors que 62,9 % ont eu des effets secondaires négatifs. Shapiro, D.H. (1992). Adverse effects of meditation: a preliminary investigation of long-term meditators, International Journal of Psychosomatics, 39, pp. 62-67..
Désaccord

Le président de la fédération francophone de yoga, Swami Sai Shivananda Sarasvati, nie l’existence d’un tel syndrome. «Sur des millions d’élèves qui pratiquent le yoga avec des professeurs reconnus par notre fédération, je n’ai jamais eu un seul accident de cette nature», a-t-il confié. «Le yoga c’est comme le vin, boire deux verres c’est bon pour la santé. Boire trois bouteilles, ce l’est beaucoup moins. Pour faire cette activité, il faut être bien encadré pour éviter l’excès», a-t-il ajouté.

Denise Langlois, professeur de yoga au Peps, a quelques réserves face aux affirmations de Mme Croteau. Elle insiste sur le fait de pratiquer cette discipline avec des professeurs confirmés. Mme Langlois pense qu’une mauvaise pratique peut être néfaste pour les gens. «J’ai une formation de quatre ans pour pouvoir enseigner le yoga. Les professeurs qui font des apprentissages accélérés n’ont pas le vécu pour pouvoir accompagner leurs élèves sur la voie du yoga», a-t-elle confié.

Ils pourraient débuter par prendre connaissance de cette bibliographie : Injuries from Yoga and contraindications. International Association of Yoga Therapist. 2006. 30 p. [Texte complet]

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Le yoga représente-t-il un danger ? Des effets physiques et psychologiques néfastes ? Émission de Denis Lévesque du jeudi 8 octobre 2009 sur LCN et TVA où était invitée Madame Marie-Josée Croteau, sociologue de la santé M.Sc. et Shabad Saroop Singh Khalsa du centre Équilibrium.

Vidéos de l'émission sur youtube
Partie 1 avec Marie-Josée Croteau
Partie 2 avec Shabad Saroop Singh Khalsa
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Des effets secondaires nocifs. Le yoga n'est pas toujours inoffensif. La Voix-de-l'Est. Le 19 septembre 2009.













Marie-Josée Croteau, Sociologue de la santé M.Sc.

http://www.cyberpresse.ca/la-voix-de-lest/actualites/200909/19/01-903487-des-effets-secondaires-nocifs.php

(Granby) Les adeptes du yoga pourraient parler longtemps des bienfaits qu'ils en retirent: la relaxation et la sensation de bien-être pour en nommer quelques-uns. Mais cette pratique n'a pas que des côtés positifs, il peut y avoir des dangers à pratiquer le yoga soutient la sociologue de la santé Marie-Josée Croteau.

Mme Croteau présentait une conférence dimanche dernier, à Granby, dans le cadre du colloque de la Fondation médicale Agapè qui regroupe des professionnels de la santé catholiques. Depuis cinq ans, la Granbyenne accumule les études scientifiques menées au sujet d'effets nocifs liés à la pratique du yoga, de la méditation et du qi gong (le yoga chinois) chez certaines personnes. Ses recherches ont débuté après qu'elle a vécu de mauvaises expériences en suivant un cours de kundalini yoga dans lequel il y avait aussi une initiation à la méditation transcendantale.

«Le yoga, la méditation transcendantale et le qi gong peuvent présenter des bénéfices pour la santé mais ils ont aussi des effets secondaires qui peuvent être très sévères. Les symptômes peuvent être autant d'ordre physique que mental. Le yoga et la méditation semblent être les principaux déclencheurs du syndrome de kundalini et des crises d'émergence spirituelle», note Marie-Josée Croteau qui a fait une revue de littérature scientifique à ce sujet.

«Le but du yoga, c'est d'éveiller l'énergie de la kundalini, c'est l'énergie sexuelle qui se trouve à la base de la colonne vertébrale par les postures, la concentration et les mantras. Selon la philosophie hindoue, l'énergie va commencer à aller d'un chakra à l'autre jusqu'au cerveau», explique Marie-Josée Croteau.

«Une fois que l'énergie arrive au cerveau, il y a un genre d'illumination, une énergie puissante, un peu comme l'effet que procurent certaines drogues. Il y en a qui disent que le but du yoga est d'atteindre des états modifiés de conscience», indique-t-elle.

Un des auteurs qu'elle a consultés, Marc-Alain Descamps, est psychologue, psychanalyste et professeur de yoga. Il a écrit le livre intitulé L'Éveil de la kundalini, publié aux éditions Alphée. «Les montées sauvages de kundalini se multiplient à notre époque et provoquent des malaises divers qu'encore trop de médecins et de psychiatres ne savent pas bien reconnaître. Pourquoi donc?», écrit cet écrivain français.

Les études parcourues par Mme Croteau font état de cas de dépersonnalisation temporaire ou permanente, d'hallucinations visuelles ou auditives, de paranoïa, d'agitation et d'agressivité chez certains adeptes de yoga. Certaines personnes qui pratiquent la méditation transcendantale ont souffert d'anxiété et de problèmes psychiatriques. La «réaction psychotique de qi gong» est un diagnostic inclus dans le manuel chinois de classification des troubles mentaux, fait valoir Marie-Josée Croteau.

Plusieurs études portent plus spécifiquement sur le syndrome de kundalini, dont les principaux déclencheurs sont le yoga et la méditation, fait-elle valoir. Parmi les observations notées par les scientifiques on trouve: comportements irrationnels, visions, mouvements involontaires habituellement associés à la maladie mentale, troubles psychologiques et émotionnels, sautes d'humeur, confusion, etc...

Pourquoi?

Comment des pratiques en apparence inoffensives peuvent-elles avoir autant d'impacts chez certains individus? «Ce que j'ai lu, c'est davantage des observations des effets. La personne qui s'est adonnée à telles pratiques a eu tels symptômes. Je n'ai pas vu d'auteur qui a donné une interprétation», indique Marie-Josée Croteau.

Des scientifiques qui ont mené une étude sur les réactions psychotiques relevées chez certains adeptes du qi gong croient que cette pratique aurait pu précipiter l'apparition d'une maladie mentale sous-jacente comme la schizophrénie, la maladie bipolaire ou un désordre de stress post-traumatique.

Mme Croteau relève que les effets secondaires négatifs de ces pratiques sont suffisamment importants pour que l'on trouve des centres pour aider ces personnes à Ottawa, Vancouver et en Californie notamment.

«La population n'est informée que des côtés positifs du yoga, mais elle devrait avoir l'heure juste, savoir que ces techniques-là peuvent aussi avoir des effets secondaires négatifs. C'est une question de transparence», soutient-elle. Pour obtenir plus d'informations à ce sujet, elle invite les gens à consulter le site dangeryoga.com

Religion

Marie-Josée Croteau, qui est aussi présidente de la Coalition pour la liberté en éducation, s'oppose à l'entrée du yoga et de la méditation transcendantale dans les écoles à cause des effets secondaires nocifs notés chez certaines personnes.

Elle est aussi en désaccord d'un point de vue spirituel. «On n'a pas déconfessionnalisé les écoles, on a déchristianisé les écoles», déplore-t-elle. On a retiré la religion catholique, mais en faisant entrer le yoga, c'est comme si on introduisait une pratique qui est fortement connectée à l'hindouisme par la porte arrière, déplore-t-elle.

À la commission scolaire du Val-des-Cerfs, on ne partage pas cet avis. «Le terme yoga est utilisé à tort. On offre des exercices de détente et de relaxation dans nos installations. Ce qui est parfois nommé yoga est très loin d'être du yoga avec des valeurs de l'hindouisme et l'entrée en transe», précise la coordonnatrice aux communications Sandra Thibodeau.

Les cours de yoga offerts aux élèves à la CS du Val-des-Cerfs sont optionnels, souligne-t-elle. Un volet yoga est inclus dans la voie santé offerte dans le cadre des activités parascolaire à l'école secondaire J.-H.-Leclerc. Les élèves de l'école primaire de Sutton peuvent aussi s'inscrire à des cours de yoga, à l'extérieur des heures de classes.

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Une expérience désagréable. La Voix-de-l'Est. Le 19 septembre 2009.

CHANTAL VALLÉE
mailto:Cvallée@lavoixdelest.qc.ca



Granby – Nancy Beaulieu, chef des programmes et services de première ligne au CSSS La Pommeraie, a vécu une expérience désagréable lorsqu’elle étudiait en soins infirmiers au cégep de Granby-Haute-Yamaska.

Dans le volet santé mentale, les étudiantes étaient amenées à vivre différentes expériences afin de se connaître davantage et être mieux outillées pour intervenir auprès de cette clientèle. C’est dans ce cadre que les élèves ont participé à une danse d’éveil de la kundalini.

Les étudiantes étaient dans le noir pendant une heure avec de la musique de tam-tam. L’expérience était divisée en quatre phases de 15 minutes chacune. Elles devaient d’abord danser « en lachant leur fou », ensuite se balancer sur elles-mêmes, puis rester debout sans bouger, et enfin s’allonger au sol.
« Je ne comprenais pas pourquoi j’étais couchée au sol les yeux fermés et que des images à connotation sexuelles – désagréables – me sont venues. J’ai compris par après », relate-t-elle. L’infirmière s’est ensuite renseignée au sujet de l’éveil de la kundalini.

« J’étais jeune, innocente. J’avais embarqué là-dedans à 100 % sans savoir ce que c’était. Pendant les deux semaines qui ont suivi, j’étais amorphe, je n’avais plus le goût à rien. Je ne me reconnaissais plus. J’étais en colère contre les profs. Je leur avais fait confiance, je me suis sentie un peu trahie. »

Pas la seule

Mme Beaulieu croit ne pas à être la seule de sa classe à avoir été marquée par cette expérience. « Il y en a beaucoup qui pleuraient », relate-t-elle. Six ou sept élèves parmi la vingtaine ont eu des effets un peu plus marqués. Mme Beaulieu a fait de la méditation et du yoga par la suite pour relaxer. « Je savais dans quoi je m’embarquais. Je savais jusqu’où je pouvais aller », indique-t-elle.

Nancy Beaulieu retient que ces pratiques ne sont pas aussi anodines qu’elles le semblent. Il devrait y avoir des mises en garde pour permettre aux gens de savoir à quoi s’attendre.

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« Mon mari est devenu un autre homme »La Voix-de-l'Est. Le 19 septembre 2009.

CHANTAL VALLÉE
cvallee@lavoixdelest.qc.ca

Granby – Jeanne – nom fictif – ne reconnaît plus son mari dont elle a partagé la vie pendant plus de 40 ans. Depuis qu’il est devenu adepte de méditation transcendantale (surtout), de reiki et de qi gong, le sexagénaire est méconnaissable. « Sa personnalité, ses valeurs et ses attitudes se sont transformées de façon radicale », déplore son ex-épouse qui a déjà pratiqué le yoga et le tai-chi.

« Comme tout le monde, j’ai été attiré par la détente, la relaxation, l’idée d’aller chercher un peu de bien-être sans déployer de grands efforts physiques. Mais les personnes plus fragiles se font prendre plus rapidement », croit-elle.

Son mari, qui participe maintenant à des « rituels de lecture de l’âme », a changé de personnalité. « Il est devenu complètement centré sur lui-même, impulsif, compulsif, arrogant, anxieux, dénué d’empathie. Il est incapable de se concentrer et de participer à des conversations sensées. »

Il nie avoir des problèmes, refuse les services, ce qui a mené à un divorce. La situation est très pénible pour ses enfants âgés dans la trentaine. « Pour eux, c’est terrible. C’est évident que le père qu’ils ont eu et l’homme qu’il est devenu, ce n’est pas la même personne », dit-elle en éclatant en sanglots.

« Le reiki, le qi gong et la méditation apportent un bien-être immédiat. Mais quand l’effet redescend, on veut le retrouver comme dans l’alcool et les nouvelles drogues. Ce n’est pas là-dedans que tu trouves ton équilibre. Quand tu es un peu plus fragile, ça change tout », retient-elle.

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Le yoga n’est pas dangereux, selon les profs. La Voix-de-l'Est. Le 19 septembre 2009.

CHANTAL VALLÉE
cvallee@lavoixdelest.qc.ca

Granby – « Il ne faut pas généraliser. Dire que le yoga est dangereux, je trouve ça complètement fou! » s’exclame Charles-Alexandre Mercure, professeur de yoga depuis 10 ans et propriétaire du Centre de yoga de Granby.

Ce qui est dangereux, précise-t-il, ce sont les relations, qui peuvent être malsaines lorsqu’un élève met toute sa confiance dans un maître de yoga auquel il accorde beaucoup de pouvoir. « Si un élève donne trop d’importance au prof, il risque d’être déçu » dit-il. C’est le même genre de relations malsaines que les membres d’une secte peuvent entretenir avec un gourou.

« C’est important de comprendre que la façon traditionnelle d’enseigner le yoga en Inde – de maître à élève – est bien différente de ce qui se passe ici. Au Québec, ce sont souvent des cours de groupes », dit-il.

« C’est important de bien se renseigner » estime M. Mercure. Mais une personne qui pratique le yoga dans un salon ou dans un bon centre ne devrait pas s’inquiéter.

«Ça fait dix ans que j’enseigne le yoga à temps plein dans les écoles, pour les loisirs et dans mon propre centre et je n’ai jamais vu ou entendu dire qu’une personne avait eu des effets négatifs » assure-t-il.

Au contraire, il y a énormément de bienfaits à retirer de la pratique du yoga pour les adultes et pour les enfants, estime-t-il. « J’ai donné des ateliers intéressants avec des enfants TED (aux prises avec des troubles envahissants de développement) et autistes. Il y a un potentiel énorme !» indique-t-il.

Un antidote au stress

François Dumouchel, professeur de yoga pour les Loisirs de Granby, estime que la pratique du yoga ne peut être que bénéfique.

« Quand on est stressés, on ne prend pas le temps de réfléchir. Quand on arrive à s’apaiser, on voit les choses sous un angle différent. La méditation nous permet de reprendre contact avec nous-mêmes », retient-il.

« Il y a beaucoup d’entreprises importantes aux Etats-Unis qui offrent des cours de yoga à leur personnel. Des études universitaires ont été menées sur les bienfaits de la méditation et du yoga. (Il invite d’ailleurs les gens à consulter le site mindandlife.org). Je trouverais ça dommage de priver les gens de quelque chose qui peut leur être aussi utile », fait-il valoir.
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Le yoga qui fait suer. Valérie Gaudreau. Le Soleil. Le 15 septembre 2009.
Le hot yoga s'exerce dans une salle surchauffée, qui avoisine les 40 degrés Celsius. La pratique est cependant déconseillée aux gens souffrant de troubles cardiaques, d'hypotension ou d'hypertension.
(Québec) Il y a eu le yoga et le power yoga. Voici maintenant le hot yoga, la dernière tendance en activité physique qui vient tout juste de faire son arrivée à Québec.

Hot yoga? Oui, comme dans chaud. C'est que le yoga dont il est question ici s'exerce dans une salle surchauffée, qui avoisine les 40 degrés Celsius.

Populaire en Californie depuis une quinzaine d'années et implantée à Toronto et à Montréal, le hot yoga (ou Bikram) est présenté comme une activité musculaire et cardiovasculaire. La discipline a été importée dans la capitale en avril par Andy Li, qui a ouvert le studio Prana. «J'ai découvert le hot yoga à Toronto il y a six ans, ça m'a accroché», explique ce Montréalais de 32 ans déménagé à Québec, confiant d'y trouver un marché à conquérir.

Celui qui enseigne le hot yoga depuis deux ans y voit des bénéfices sur la réduction du stress et des tensions musculaires, sur l'amélioration de la concentration et de l'endurance physique, aussi.

Depuis avril, avant même qu'il ne fasse de publicité, il dit s'être bâti une clientèle grâce au bou­che à oreille. Les adeptes? Des gens de 20 à 40 ans surtout. Des athlètes, des danseurs professionnels, des gens qui veulent essayer cette nouvelle tendance des salles d'entraînement. «Oui, il y a peut-être un phénomène de mode. Mais le hot yoga est là pour rester», assure Andy Li.

Et pourquoi se faire suer autant? «La chaleur permet de détendre les muscles plus en profondeur et de relâcher les toxines», soutient le propriétaire du studio Prana. Il souligne le côté athlétique de ce type de yoga. L'enchaînement rapide d'une vingtaine de postures de yoga par séance demande de l'énergie, dit-il, tout en assurant ne pas perdre le côté philosophique traditionnellement associé à cette discipline d'origine indienne. «Je dirais que c'est à 80 % physique et à 20 % philosophique», explique Andy Li.

Mais attention, le hot yoga n'est pas pour tout le monde. Le site Internet du studio Prana (http://www.hotyogaqc.com/) précise d'ailleurs que la pratique est déconseillée aux gens souffrant de troubles cardiaques, d'hypotension ou d'hypertension.

Des mises en garde qu'il importe de bien considérer, estime pour sa part Paul Boisvert, kinésiologue et chercheur à l'Université Laval qui a consacré son doctorat au phénomène de la sudation.

Ce spécialiste de l'activité physi­q­­ue n'avait jamais entendu parler de hot yoga avant que Le Soleil ne lui présente le phénomène. Spontanément, il s'est montré sceptique devant les bienfaits de suer à tout prix. «La sueur, c'est de l'eau et du sel, les toxines n'ont rien à voir là-dedans», lance-t-il. Ce spécialiste appelle aussi à la prudence pour les éventuels adeptes de hot yoga. «Il faut boire beaucoup d'eau, assez pour reprendre en eau tout le poids perdu en sueur», évalue-t-il. «Dès qu'on atteint 30 degrés Celsius dans un milieu humide, ça devient dangereux. Il faut faire très attention.»

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École ou secte? De nombreuses plaintes d'anciens adeptes. Marie-Joëlle Parent. Le Journal de Montréal. Le 08 août 2006.

École ou secte? D'inquiétantes écoles de yoga. Marie-Joëlle Parent. Le Journal de Montréal. Le 08 août 2006.

École ou secte? Un décès qui demeure entouré de mystère... Marie-Joëlle Parent. Le Journal de Montréal. Le 08 août 2006.

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