Effets secondaires - Yoga

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Écoles - Enfants

Eliaz, Isaac, M.D., M.S., L.Ac. (2008). Children and Yoga. 21 August.
Le Dr Eliaz se demande si le yoga est sécuritaire pour les enfants. Il rapporte ce qu'en pensent les médecins et les pédiatres. Il émet des avertissements qu'à titre de précaution les enfant devraient éviter les aspects plus ardus, soient les postures avancées, les étirements prolongés, tenir des positions pour de longues périodes et les exercices de respiration les plus avancés.
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Il réfère à des experts dans le domaine du yoga qui questionnent sa sécurité pour les enfants. http://www.americanyogaassociation.org/ "La présidente de l’Association Américaine de yoga, Alice Christensen, croit que le yoga n’est pas approprié pour les enfants en bas de seize ans à cause de ces effets sur le système nerveux et glandulaire qui peuvent interférer avec la croissance naturelle." ""Deux de mes bons professeurs, Rama et Lakshmanjoo, m'ont avisé des dangers que les asanas de yoga peuvent présenter pour les jeunes enfants" explique Alice Christensen sur le site de l’Association Américaine de yoga."
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Patricia Rockwood de l'AYA dit “Le yoga met de la pression sur différentes glandes. Il change le métabolisme et la structure du corps et cause certains changements hormonaux.” Elle pense qu'il y beaucoup d'autres activités plus adéquats pour les enfants." La conclusion de Dr Éliaz est que : "Il semble souhaitable, par mesure de précaution, pour les jeunes praticiens d'éviter les aspects les plus ardus du yoga tels que les postures avancées, les étirements prolongés, tenir des positions pour de longues périodes, et les exercices de respiration les plus avancés." [Traduction automatique] [Citation originale]
Lupien, Sonia. Le chant choral meilleur que le yoga. Dans Enfants stressés. La science à la rescousse. Enfant Québec, novembre 2009.

Dans cet article, dre Sonia Lupien, se positionne contre le yoga en milieu scolaire.

"Récemment, Sonia Lupien, en tant que parent, est partie en guerre contre les écoles primaires de la région de Montréal, qui ont voulu mettre en place des cours de yoga pour calmer la tension quotidienne des petits écoliers. "Nous sommes toujours à la recherche d’une méthode universelle contre le stress, admet-elle. Cependant, bien qu’il n’y ait aucune étude scientifique à l’appui, certaines écoles ont décidé que le yoga était l’activité toute désignée pour déstresser les enfants. Or, on a au moins déjà reconnu qu’un enfant qui a une personnalité active verra sa production d’hormones de stress augmenter s’il pratique le yoga. Vous voulez déstresser les enfants ? Faites-les courir pour qu’ils libèrent l’énergie accumulée dans la journée! Ou faites-leur faire du chant choral – parce que, lorsque le diaphragme se dilate, il se produit une réponse parasympathique qui permet à l’organisme de se libérer de ces hormones de stress qui atteignent le cerveau."

Dre Sonia Lupien, neuropsychologue. Fondatrice et directrice du Centre d’études sur le stress humain de l'Hôpital Louis-H. Lafontaine. Directrice scientifique du Centre de recherche Fernand-Seguin à l'Hôpital Louis-H. Lafontaine, 7401, rue Hochelaga, Montréal, Québec, H1N 3M5, Tél.: 514-251-4015. Professeure agrégée, département de psychiatrie, Université de Montréal.

Conférence de Sonia Lupien. Neuropsychologue. Ph. D.Poylvalente J.H. Leclerc, Granby. Le vendredi 20 novembre 2009.

Docteure Sonia Lupien a prononcé une conférence devant des professeurs du secondaire sur les effets du stress et comment les contrer dans notre vie de tous les jours. Au cours de sa conférence, dre Lupien, a fait allusion au yoga qui est introduit dans les écoles pour, soi-disant, lutter contre le stress. Selon elle, ce n’est pas la solution. Pire, le yoga peut même occasionner du stress chez les enfants. Voici ce qu’elle dit :

"Si vous avez vu la revue Enfants Québec de novembre 2009, on y disait que j’étais partie en guerre contre les écoles qui font des cours de yoga dans les écoles élémentaires sous prétexte que le yoga ça détresse et cela, sans aucune validation scientifique ! Et moi je leur dis : "Ne mettez pas les enfants devant des choses qui n’ont pas été validées scientifiquement car vous pouvez faire le pire." La preuve ? Ils ont démontré que si vous prenez des gens avec des personnalités comme moi qui parle 450 mots/minute et que vous leur demandez de faire du yoga, vous augmentez les hormones de stress. Moi le yoga ça va me tuer. C’est sûr ! Vous prenez votre petit « prout » un peu « speedé » comme moi et vous faites l’inverse. Ce n’est pas juste que vous ne faites pas d’effet, vous faites l’inverse. Si vous voulez vous baser sur la science, ne faites pas des cours de yoga, faites des chorales." (...) "Souvent les gens me disent : "Tu es partie en guerre contre les SPA, la relaxation, le yoga." Ne venez pas me dire que si je m’assoie en lotus « ommmmm » et qu’on me dit de ne penser à rien, que Ginette sera partie lundi matin. (en voulant dire que mes problèmes vont disparaître). Cela a une répercussion importante car tant et aussi longtemps que vous ne travaillez pas sur vos stresseurs, ils s’accumulent et là vous tombez. La seule façon de contrôler le stress c’est de le prendre et de le ventiler au fur et à mesure. Dites à votre cerveau de se calmer et il va produire moins d’hormones de stress."

Elle affirme donc que la solution au stress n’est pas la relaxation mais c’est d’avoir un plan B pour lutter contre les stresseurs. Voici un autre de ses commentaires intéressant quand on sait que le yoga et la méditation servent à faire le vide et cesser l’activité mentale. "Votre cerveau déteste ne pas être stimulé. La preuve, vous rêvez. Une autre preuve, dans les années 70, des chercheurs de l’Université Mc Gill se sont demandé combien de temps un cerveau peut négocier l’absence totale de stimulation. Ils ont mis des gens tout nus dans des salles insonorisées. Après quelques heures, les gens se sont mis à halluciner. Donc le cerveau déteste ne pas être stimulé."