Voici comment est définit le yoga dans cet ouvrage.
"Est-il une culture physique ? Une thérapeutique ? Une philosophie ? Une science ? Une métaphysique ? Une religion ? Une hygiène mentale ? Une méthode d'introspection ? Aussi ahurissant que cela puisse paraître, le yoga est tout cela à la fois ; mais il est aussi plus que tout cela. En effet, le yoga - nous dit-on - conduit à la contemplation de l'Être suprême en même temps qu'à la découverte des secrets de la création." (...)
"Certes il serait bien difficile de nier que le yoga soit visiblement et d'abord une culture physique ! Et pour cause ! Cette culture-là est l'abc de l'apprentissage du yogin, en Occident en tout cas ; mais il faudrait aussitôt avoir l'honnêteté d'ajouter que ces exercices corporels ont une "visée". Il doivent nous entraîner à rejoindre notre "Moi immortel, toujours vivant, qui n'est jamais né et ne pourra jamais mourir", ce Moi qui est la Vie, qui est l'unité retrouvée entre l'esprit et la matière. Car tel est le but suprême du yoga aux nobles intentions : éduquer l'homme jusqu'à rendre en lui la création parfaite, c'est-à-dire : faire de l'homme un dieu." (...)
"Avec raison, on nie qu'il soit une religion. Il est plutôt une ascèse, une technique de salut. Ses exercices conduisent à la découverte de soi, des possibilités de ce "soi" que par ignorance nous laissons en friche. Il est juste aussi d'ajouter qu'il est aussi un état d'esprit, une manière de vivre qui s'acquiert par une discipline, des exercices à la fois physiques et mentaux." (...)
"Quant au mot yoga lui-même, il signifie : se mettre au joug, s'atteller à l'ouvrage; il est aussi : l'action de joindre. p.18-20" (...)
"Pour tout dire, le yoga est une technique d'auto-résurrection, puisqu'au dernier stade de sa démarche, il prétend à la transfiguration de la matière en esprit. Et en cela - en dépit de ceux qui voudraient l'en séparer - il est profondément lié à l'hindouisme et à ses conceptions spirituelles dont il faut citer l'un des principes fondamentaux : la réincarnation. Sur le chemin qui mène à l'Infini, le yoga devient une technique de salut qui récompense celui qui s'y adonne. Selon le degré de sa réussite, il évitera la ou les réincarnations sucessives auxquelles il aurait été obligé. Elles lui sont épargnées dans la mesure où la perfection atteinte est suffisante à faire de lui un être affranchi du monde physique et dorénavant participant du seul monde de l'Absolu." p.35
Voici ce que l'on dit de certains dangers spirituels.
"Il se pourrait aussi qu'alléché davantage par les promesses des yogins que par les avertissements de l'Évangile, il se laisse séduire à son tour et aille prendre sa place sur la tapis d'exercice... Qu'il ne s'imagine pas avoir liberté de mettre lui-même une limite aux effets possibles des pratiques auxquelles il va consentir..." p.86
"Il ne sait pas que ces pratiques de dépassement de l'humble condition humaine conduisent leurs adeptes à éprouver des états extatiques, en tout cas paranormaux, dont le mécanisme une fois déclenché échappe à leur contrôle." p.86
"Il ne sait pas encore que ces exercices s'accompagnent d'une technique, dont l'un des mouvements - le vide intérieur, le silence total, la passivité voulue, consentie jusqu'à l'inconscient - prépare le sujet à l'acceuil des énergies d'En-Haut, appelées à disposer d'autant plus librement de lui qu'il se sera davantage abandonné à leur pouvoir." p.86
"Il ignore que ces pratiques-là - comme toutes les pratiques de l'occultisme - ouvrent son être tout entier à ce que la Bible appelle, elle aussi, des pouvoirs, des puissances, mais qu'elle révèle être, en vérité, des puissances de possession démoniaque." (...) p.86
"Il connaîtra, comme le dit l'un des Maîtres, que "quiconque pratique un peu sérieusement le hatha-yoga se voit mis au bénéfice de facultés nouvelles comprenant la télépathie, la clairvoyance, la divination, et tous les pouvoirs d'un état de vie transcendant indispensable aux actions occultes..." p.86
"Aussi bien, les limites qu'il croyait s'imposer lui seront finalement imposées, et il découvrira qu'on ne se meut pas impunément dans le monde des Forces spirituelles. Quand les Principautés angéliques, avec notre propre consentement, peuvent faire de nous des instruments de leurs desseins, leur étreinte ne se relâche plus. Elles ne portent pas en vain le nom que leur attribue l'Écriture : "Dominateurs..." Même si elles sont "déguisées en anges de lumière" - Dieu sait si elles s'y entendent - leur étreinte n'en est pas moins dominatrice et possessive." p.87.
"Il n'y a nulle place pour le yoga dans la vie d'un chrétien. Car on ne peut pas plus être disciple du Christ et en même temps des yogins qu'on ne peut servir Dieu et Mammon. Et si, par ignorance, ce chrétien s'était laissé séduire et devait réaliser la gravité de sa faute ? Qu'il en fasse l'aveu. En termes connus : qu'il la confesse devant le Christ. (...) p.89
Est-il besoin de le dire : ce pardon ne porte son fruit que si l'aveu de la faute s'accompagne d'une rupture totale et définitive avec la cause de la désobéissance. Il est important d'ajouter qu'en de tel cas, l'aveu dans la repentance et la foi, suivi de la certitude du pardon, ne suffisent pas toujours à rendre manifeste la libération donnée par le Christ. La pratique du yoga, en effet, peut comporter des conséquences en rapport avec les "Puissances" avec lesquelles elle met en communion. Ces "Forces" auraient à être jugulées ; leur victime aurait à être délivrée de leur domination. C'est pourquoi, le chrétien qui s'est laissé séduire aura peut-être à faire appel à un serviteur de Dieu, équipé spirituellement et à même de livrer contre l'Ennemi le combat libérateur, appelé "un exorcisme"." p.89
"Yoga signifie littéralement "se mettre au joug"."
"Paul écrivait aux Galates (5.1)" :
"C'est pour la liberté que le Christ nous a affranchis. Demeurez donc fermes, et ne vous laissez pas mettre de nouveau sous le joug de la servitude." p.90
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