Témoignage : mon mari a été victime de la secte sydda yoga

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Trouvé sur aufeminin.com

A la mi Décembre 2000, mon mari n'était pas à la maison à mon retour de voyage (j'étais partie 15 jours pour mon travail). Sur mon bureau se trouvait un mot: Ce que j'ai à te dire te fera de la peine, Je te quitte, j'ai rencontré quelqu'un que j'aime et qui m'aime etc... Il a 60 ans...moi aussi, il est professeur de philosophie, nous avons 2 enfants qui sont mariés. Après quelques jours d'abattement, de très grande détresse et d'incompréhension, je me suis dis que quelque chose d'inexpliqué avait du se passer à mon insu les jours précédents, pour tout abandonner comme ça, brutalement, moi, sa maison, toutes ses affaires personnelles, tout le contenu de son bureau (y compris son imposante bibliothèque qui était sacrée pour lui). Il a laissé ses ordinateurs que j'ai décidé de consulter, j'ai fini par trouver...une correspondance qui avait commencé 1 mois plus tôt, envoyée par une femme de 42 ans, il y avait des propos qui étaient insensés pour moi, des citations de sages qui m'étaient complètement inconnus. J'ai donc tout imprimé (plus de 80 pages) et me suis raprochée de personnes compétentes qui ont confirmé mes doutes, il s'agissait de secte! Cette vermine qui l'a endoctriné a réussi à lui faire abandonner son foyer après 38 ans de mariage, du jour au lendemain, lui promettant le bonheur divin, qu'elle était envoyée sur terre pour une mission divine, qu'il fallait qu'il abandonne tout sans se retourner, même si c'était très dur et que ça faisait mal, qu'il ne le regretterait pas, car après ça serait merveilleux, qu'elle n'est qu'amour et qu'il y a mille façons de donner de l'amour, que le principal c'est de donner, que tout sur terre est impur, que les gens sont impurs, que s'il l'écoute elle le mènera à la pureté etc... Cette femme ose chanter dans une chorale et dans les églises, elle trompe tout le monde par ses petits sourires et sa voix mielleuse. Quinze jours plus tôt, mon mari et moi avions prévu de rénover entièrement notre maison et projetions un voyage en Europe vers Février 2001 (nous habitons un département d'outre mer). Je n'ai jamais pu avoir d'explications avec mon mari car il refuse toute discussion et tout contact avec moi, il n'est plus jamais revenu chez nous. Le monstre qui me l'a arraché s'est acheté un appartement neuf 15 jours après avoir tout fait abandonner à mon mari, elle le reçoit 3 jours et 3 nuits par semaine (pour justifier les virements mensuels qu'il lui fait sur son compte). Le reste du temps, il vit seul ailleurs, dans le dépouillement, sans plus aucun confort auquel il était habitué. Elle s'est fait offrir en Juillet/ Août 2001, à ma place, le voyage que je devais faire avec mon mari en Europe. Naturellement, les économies de nombreuses années ont fondues comme neige au soleil, il a vieilli de 10 ans en quelques mois, est méconnaissable tellement il a maigri, il a des manières de vie complètement opposées à sa vie passée, il ne fréquente plus ses collègues, ni ses anciens amis, pas d'avantage sa famille, presque plus ses enfants. Il n'a plus aucune moralité, Il n'assume aucune charge ni aucune participations aux frais de notre maison, ne parle pas de divorce ni de séparation. Je n'ai pas de retraite, étant dans un petit commerce je n'ai jamais eue les moyens de cotiser à une caisse de retraite. Toute cette histoire se déroule dans un département d'outre mer, où les sectes sont nombreuses et où tout le monde ferme les yeux. En l'occurence, il s'agit du 'Sydda Yoga' la personne en question serait également dans 'la loge blanche'(franc maçonnerie) et tiendrait de nombreux propos ésotériques. C'est horrible, car après toute une vie de travail et de droiture passée ensemble, après avoir élevé et donné le bon exemple à ses enfants et se dire qu'à l'automne de sa vie, on va pouvoir enfin prendre un peu de bon temps tous les deux ensemble,et se faire arracher son compagnon de cette manière,chez soi,où l'on se croit en sécurité, par mails sournois envoyés par des gens diaboliques,qui utilisent pour arriver à leurs fins un instrument merveileux mais aussi extêmement dangereux qu'est un ordinateur, et tout ça dans l'indifférence générale. Depuis bientôt 1an 1/2, je me bats seule en espérant que mon mari réussira à ouvrir les yeux et qu'il ne sera pas trop tard pour lui. Voila mon récit, qui je l'espère permettra à d'autres personnes d'être très vigilantes face à toutes les nouvelles formes de corruption, et de se méfier des voies auxquelles on ne pense pas toujours.

De la religion, du golf et du yoga. Le Lundi 12 avril 2010

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Par Sylvie St-Jacques


Je lis parfois (même souvent) le cahier Affaires. Et encore plus, depuis que mon ancienne collègue des Arts et Spectacles Isabelle Massé y écrit. Aujourd’hui, Isabelle nous explique que le yoga est une forme de “réseautage” des plus prisées chez les jeunes femmes d’affaires.


Si j’ai sursauté, en apercevant cette photo de ces yoginis sagement assises en lotus, les yeux fermés et en position de prière, entre un article sur d’éclatement de la “bulle chinoise” et une nouvelle concernant le prêt d’urgence pour sauver la Grèce? Pantoute.


Depuis le temps que je fréquente les studios de yoga de Montréal et d’ailleurs, j’en ai croisé tout plein, dans les vestiaires, de ces dames qui accrochaient leurs tailleurs pour se changer en collants Lululemon. Lors d’une retraite en Inde l’année dernière, j’ai rencontré une avocate new-yorkaise qui venait d’avoir été virée du grand bureau où elle bossait (aux dernières nouvelles, elle était reconvertie en… prof de yoga!). Pendant ce séjour, j’ai aussi sympathisé avec un représentant de produits informatiques de Toronto, me suis liée d’amitié avec un joueur de poker professionnel et observé la souplesse (et la dévotion!) d’une mannequin russe.


À Montréal, c’est la même chose. Les vendredis après-midis, je pratique à côté d’un punk tatoué jusqu’aux oreilles, qui ressemble à un serpent et nous sert toujours des quartiers d’ananas comme collation. Le yoga, c’est bon pour tout le monde. Même les punks et les golfeurs.


Un truc me dérange toutefois, avec cette histoire de yoga et de femmes d’affaires qui disent non au “modèle golf et cigare” parce qu’elles préfèrent réciter des mantras et se tenir sur la tête. L’aspect religieux de l’affaire, que l’on occulte aussi cavalièrement qu’un mégot écrasé dans un cendrier.


“Ce n’est pas religieux, c’est spirituel”, est l’argument préféré de ceux qui réclament l’abolition sur la place publique des symboles religieux hérités de leur propre tradition (ou de celles des nouveaux arrivants), mais revendiquent le droit d’ouvrir en paix (ou en réseaux) leur shakra frontal.


You say tomato, I say tomato. Désolée les amis, mais le yoga n’a pas été inventé dans un gym en Californie ou chez une secte ésotérique du Texas. Ses fondements sont absolument religieux (”not that there is anything wrong with that”, dirait Seinfeld.)


L’incroyable popularité du yoga n’est pas seulement attribuable à un désir d’être en forme ou de “faire avancer sa carrière” (et encore une fois, il n’y a rien de mal à ça.) Notre société qui a tourné le dos aux pratiques religieuses cherche un sens. La semaine dernière, le professeur Pierre Ouellet, directeur du colloque Sacrifiction: Profanation et sacralisation en arts et littérature, m’expliquait en entrevue que les symboles religieux faisaient en retour en force dans les manifestations artistiques.


Le monde des arts n’est jamais loin de celui des affaires, n’est-ce pas Isabelle ;-)

Et le golf dans tout ça? Une forme comme une autre de méditation. C’est pas moi qui le dis, c’est le directeur de l’ashram du Kérala où j’ai passé un mois. Sur ce, je vous dis Namaste et vous souhaite une bonne journée.

Missouri's yoga enthusiasts go to the mat over sales tax

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The state, which views the discipline as strictly recreational, has levied a 4% tax on studio owners and instructors. But yogis say their pastime should be exempt as a spiritual pursuit.

Los Angeles Times
December 18, 2009By P.J. Huffstutter


Reporting from St. Louis — The students streamed into the Marbles Yoga studio -- shoulders rolling and minds calming -- as they prepared to spend an hour with their instructor inside the sun-dappled room.

But for the Missouri Department of Revenue, it's strictly recreation, and the state informed yogis that studio owners and instructors must charge a 4% sales tax on class fees.


The tax, which took effect last month, has roiled the normally serene yoga world, whose supporters maintain that their pastime should be exempt from sales tax as a spiritual pursuit.


"Is this only stretching? No," said Karen Jones, who opened the Marbles studio in 2003. "I think this is just another way for the state to get money."


Many yoga practitioners say they are confused about how their ancient practice, which merges physical and mental disciplines with meditation, could possibly be equated with aerobic pole dancing or Tae Bo workouts.


But the state -- one of the few in the country to tax yoga instruction -- argues that it is not infringing on religious practices and only levying a legitimate tax on businesses.


Ted Farnen, a spokesman for the Department of Revenue, pointed out that gyms and fitness centers that offered yoga classes had been remitting the sales taxes for years, as had some yoga centers.


"It's one thing if you're going into a temple and doing yoga," Farnen said. "It's another if you're going to a studio and paying a fee to do yoga."


Most services, such as yoga classes or swimming pool lessons, are generally not taxed around the country.


Some states, however, have provisions that allow them to tax certain categories of services. In Missouri's case, some areas where sales tax can be applied are amusement, entertainment and recreation services, which include such disparate items as football tickets, gym memberships and concert admission.


Yoga managed to fly under the state's regulatory radar until a 2008 state Supreme Court decision, which ruled that fees paid for personal training services at gyms were taxable. When lawyers with the Department of Revenue were reviewing the case this fall, they determined that yoga and Pilates centers offered similar training services. That made them places of fitness and recreation, they decided, not worship.


For many students, the class is as much about the spirit as it is about exercise.

The Department of Revenue sent out letters informing 140 yoga and Pilates centers that they should be registered with the state and start remitting sales tax as of Nov. 1.

The effect was quickly felt. Stacy Broussard, a yoga instructor who teaches at Urban Breath studio in St. Louis, said the sales tax had already begun to eat into her revenue.


"Money's already tight for people, and since this went into effect in November, I'm hearing more and more people say they're hesitant to buy blocks of classes," Broussard said. "They're coming in less frequently to class."


Yoga supporters have mobilized to fight back. Students banded together, along with instructors and studio owners affiliated with the Spirit of Yoga St. Louis, to protest the tax.


"Yoga is a spiritual practice. It's not a purchase," said studio owner Bruce Roger, a St. Louis resident who has been an instructor for 25 years. "Somehow, we need to get the state to realize that."


At Marbles, Jones glanced across her studio floor, where a dozen men and women in loose-fitting shirts and cotton pants sat barefoot and cross-legged. Flute music played softly in the background as the group meditated. Some quietly chanted as an instructor encouraged the students to focus on "movements that connect Earth to heart."


"Why would you call what we do entertainment and recreation?" Jones asked.


Yoga supporters have successfully argued their case in Connecticut and Washington state. When Washington started requiring studios to charge sales tax for their classes last year, studio owners and teachers met with lawmakers and regulators to talk about how people used yoga to achieve spiritual enlightenment.


That state's Department of Revenue reversed its decision, and yoga centers are now exempt.
"After we talked, we realized they had a point," said Mike Gowrylow, a spokesman for the department.


But it's easy to see why regulators, unfamiliar with yoga, may be seeing only how big the business has become.


Last year, Yoga Journal estimated that the field had grown into a $6-billion industry in the United States.


A number of states have tried to regulate yoga instructor programs. The states say yoga schools should have fees similar to those of other vocational training outlets, such as dance studios.
"We only sent letters to those that charge for their yoga or Pilates services, not to temples or other religious centers that offer yoga as part of their religious framework," Farnen said.

This month, three yoga instructors in Virginia filed suit in federal court to stop the state's plan to start regulating yoga schools. The teachers say that to teach yoga is to pass on an ancient tradition, and therefore, the state's plan is a violation of their 1st Amendment rights.

State officials have argued that they are trying to protect students, who can spend thousands of dollars getting the training to teach yoga.

There are an estimated 1,000 schools that train instructors, according to the nonprofit Yoga Alliance, which was launched to help encourage self-regulation in the industry.

"As yoga has grown in popularity, it's become more visible and garnered the attention of regulators," said R. Mark Davis, president and chief executive of the Arlington, Va.-based alliance.

Even practitioners are not uniform in their view of yoga's spiritual side.

"The studio I teach at doesn't say yoga is spiritual because it could turn off a ton of potential customers," said Ellen Stansell, an adjunct humanities professor who teaches courses on the history and philosophy of yoga at the University of Houston in Victoria, Texas.

"But we do hold that space open for students to bring their spirituality into the studio, if they want to," she added.

Divers

Info-Sectes

HISTORIQUE
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Fondateur : Mahesh Prasad Warna, rebaptisé en 1955 Maharishi Mahesh Yogi («Mahesh Grand Sage Illuminé»). Indien, né en 1911. Diplômé de physique à l'université d'Allahabad en 1940, se détourne de la science pour l'enseignement spirituel de Swami Brahmananda Saravasti Maharaj, alias guru Dev, qui l'aurait chargé juste avant de mourir (1953) de diffuser dans le monde une méthode de méditation en vue d'atteindre le «Nirvana instantané».

1958 : fondation du Mouvement mondial pour la régénération spirituelle de l'Humanité (siège en Inde). Même année, voyage à San Francisco, début de la pénétration aux États-Unis.

Fin 1968, Maharishi revient en Inde, sa méthode ne faisant plus recette. Il la remanie sur la forme en la dotant de vertus thérapeutiques : la méditation transcendantale ne serait plus qu'une technique facile de mieux-être.

Dans les années 1970, regain d'activité aux États-Unis. Création en 1974 de la Maharishi International University (MIU), à Fair­field, Iowa. Expansion en Europe (Angleterre, France, Suisse notamment) : Maharishi European Research University (MERU) en Suisse (1975); Association de Méditation Transcendantale de Paris (AMT), en 1977; Institut MERV-France et association Gouvernement mondial de l'Âge de l'Illumination, en 1978.

1981 : Maharishi appelle Ferdinand et Imelda Marcos les «père et mère fondateurs» de son Âge de l'Illumination.

1984 : 7000 adeptes rassemblés à la MIU de Fairfield pour une méditation de masse en vue de réduire les crimes et accidents, faire remonter la Bourse et alléger les tensions mondiales. Lancement de la «Civilisation basée sur le champ unifié».

1986 : «Année de la santé fondée sur le champ unifié.»

1988 : plan « Le Ciel sur la Terre» nécessitant la construction de 50 «Cités des Immortels» ; sans crimes, sans pollution ni stress.

1989 : le président de la MIU invite publiquement le président Bush à engager 7'000 méditants « dans l'armée ou autre part» pour ramener les otages détenus au Moyen-Orient. Offre réitérée en 1990 pour résoudre la crise du Golfe et créer une paix mondiale permanente, moyennant 20 millions de dollars.

À nouveau en déclin, la Méditation transcendantale cherche à se "relancer au moyen d'un tremplin politique: un parti a été créé (Natural Law Party, ou Parti de la Loi Naturelle [PLN), des listes constituées pour des élections dans plusieurs pays - Australie, États-Unis, Angleterre, France, Québec. Le PLN était représenté aux élections législatives françaises de mars 1993 (125 candidats, 26'254 voix, aucun élu).

Janvier 1992 : modification des statuts de AMT Paris qui s'adjoint l'Institut de Science Védique Maharishi (ISVM).

«La MT est un nouvel hindouisme. Elle est l'annonciation d'un nouvel âge spirituel. Elle veut faire connaître à l'Occident malade les forces salvatrices de l'autoréalisation de soi par la méditation» (circulaire aux professeurs de MT, 1971). En clair, il s'agit de substituer, à la pensée occidentale malade, la saine pensée hindouiste : donc expansionnisme spirituel.

«La connaissance que Maharishi nous transmet est la seule chose aujourd'hui qui puisse préserver la paix et sortir le monde de l'ignorance» (circulaire AMT, Paris, 1981). Donc possession exclusive de la vérité, à partir du message du guru.

L'équivoque est installée au cœur idéologique même de la MT. Sa mission est en effet d'apporter au monde paix, bonheur, etc., à l'exclusive mode hindoue : ainsi la fin de la souffrance par une disparition du «dualisme» bien proche du nirvâna.

Pour se faire admettre, elle se couvre au départ de l'idéologie occidentale et se présente masquée: par exemple, recours systématique à des données scientifiques d'ailleurs hasardeuses. Surtout, elle se donne pour une «technique naturelle, facile et scientifiquement vérifiable» du bien-être physique et mental alors qu'elle est en réalité un pseudo-mysticisme usant de procédés insidieux pour s'infiltrer dans les esprits. L'examen de la technique de méditation est donc décisif pour découvrir la doctrine :

- la MT propose une technique de transcendance du dualisme (d'où son nom) ayant pour principe la Connaissance et comme application la pratique d'un mantra;

- la MT n'est ni réflexion profonde sur un sujet particulier ni oraison mentale (prospectus MT Touraine, début 1984) : « Ne vous fiez pas à la perception extérieure, diminuez votre activité mentale et soyez vous-même»;

- le mantra (cf. «Pratiques») est présenté au néophyte comme syllabes sans signification, simple aide technique à la méditation et parfaitement personnalisée. En fait, les mantras sont catégorisés par tranches d'âge (seize au total) et dérivés de la Tradition védique (noms tronqués de divinités);

- la cérémonie initiatique (puja) où le mantra est assigné est un «rite de passage» de caractère religieux. Elle comporte une litanie en sanscrit (donc incompréhensible à l'invité) dont voici un extrait traduit: «Guru dans la gloire de Brahma, Guru dans la gloire de Vishnu, Guru dans la gloire du Grand Seigneur Shiva, Guru dans la plénitude transcendantale personnifiée de Brahma, devant lui, devant Guru Dev paré de gloire, je m'incline»;

- extrait de la «lettre de loyauté» adressée à Maharishi par tout candidat-professeur de MT: «Je promets, ô Maharishi, de n'enseigner les principes et la technique de la MT que comme disciple de ... [nom d'un dieu]. Je mets ma joie à servir la Tradition sacrée, à communiquer la Lumière Divine» ;

- le « programme Sidhi» (cf. «Pratiques») est censé conférer des pouvoirs «illimités» : connaître passé et futur, traverser l'espace, disparaître, léviter ...

- «Effet Maharishi» : il suffit qu' 1 % d'une population pratique la MT pour que se produise «une influence de cohérence qui se traduit par une baisse des tendances négatives (comme la criminalité) et un accroissement des valeurs positives (comme l'essor économique, la créativité et la prospérité)».

La MT se prévaut d'avoir un programme générateur d'effets bénéfiques de toutes sortes pour ses pratiquants: «développement de l'intelligence, épanouissement de la personnalité, amélioration des résultats universitaires, du rendement dans le travail, des performances athlétiques», etc., mais aussi «réduction des maladies de moitié », par la seule technique de méditation.

Caractère fondamental : la MT se présente comme «une des vingt approches de la santé parfaite de l'Ayur-ved Maharishi». Tiré de l'Ayurvéda, médecine naturelle indienne dont la connaissance remonte à plus de 1'000 ans avant J.-C., l'Ayur-Ved Maharisru est enseigné à des médecins, membres de la MT, pour qu'ils puissent l'exercer. Faut-il préciser que l'ancestral médecin ayurvédique lisait le destin des humains à l'aide des astres et des oiseaux, déterminait la nature de la maladie par le diagnostic des «trois humeurs» (Vata, vent; Pitta, feu ou bile; Kapha, eau ou flegme) et l'examen du pouls (avec Vata, le pouls se meut comme un serpent ou une sangsue; avec Phta, comme une grenouille ou un corbeau; avec Kapha comme un pigeon ou un cygne), qu'il soignait par des remèdes à base de plantes et de pierres précieuses. Mixtures médicamenteuses fabriquées en Inde par la MT, vendues aux adeptes par des distributeurs suisse et anglais.

Le 12 janvier 1993, Maharishi a inauguré l'année de l'Administration globale par la loi naturelle. Les lois du Gouvernement de la Nature révélées aux gouvernements terrestres devraient leur permettre de devenir parfaits pour administrer avec autorité, souveraineté et dignité. Naissance de «Groupes pour le gouvernement» œuvrant pour introduire cette conception dans le domaine politique (voir la première citation de Maharishi en fin d'exposé) et «rétablir la cohérence dans la conscience collective française». Les candidats au Parti de la loi naturelle, aux élections législatives françaises de mars 1993, ont sorti l'énoncé stéréorypé de la loi naturelle et la formule politico­magique qui vaut description: le rassemblement de 7'000 professionnels de la Science Védique Maharishi pourrait à tel point influer sur le gouvernement et les gouvernés que seraient en baisse chômage, maladies, criminalité, pollution, fiscalité, etc., et en hausse productivité, éducation, solidarité, défense nationale, etc. L'État qui souscrirait à cette utopie (à quel prix:?) ferait une «économie minimale de 400 milliards de francs dans les cinq premières années».

PRATIQUES

Montée très progressive vers les expériences suprêmes. Une partie des adeptes s'en tient aux exercices de relaxation et de «concentration» par la pratique du mantra : deux ou trois syllabes à répéter chaque jour deux fois vingt minutes, comme support à la «méditation».

Effet narcotique, donc relaxant. Mais beaucoup s'engagent plus avant, attirés par la perspective entre autres de pratiquer la lévitation. Commentant une photo de trois personnes hilares en état de vol, un document de la MT (printemps 1979) imprime : «Plus ils vont haut, plus ils sont heureux» s' élevant eux-mêmes à l'invincibilité. Ils sont aujourd'hui dix mille à voler ! Leur présence sur tous les continents apporte sur terre un souffle de paix.» Pour y parvenir, cours de sidhi (yoga, méditation, littérature, etc.) : six mois de pratique MT et huit semaines en résidence vous permettent de léviter ! Quant aux autres pouvoirs supranormaux, on les obtient en avançant davantage dans l'état de Sidha ...

Une démonstration publique de lévitation au siège parisien de Cohérence nationale, le 15 août 1986, a révélé aux invités que le phénomène se limitait pour l'essentiel à un sautillement.
À noter : condamnation de deux organisations de MT à 138'000 dollars de dommages et intérêts (Washington - janvier 1987) sur plainte d'un adepte qui estimait non tenues les promesses de celle-ci : lévitation, réduction du stress, amélioration de la mémoire, ralentissement du processus de vieillissement, etc. Onze années de méditation l'ont laissé dans un état pathologique fait de dépression, angoisse, incapacité totale de concentration et pertes de conscience; son QI a diminué de 20 points entre son entrée et sa sortie de la secte.

En principe, les adeptes, sauf stages de durée variable, ne vivent pas en permanence dans les centres, mais poursuivent leur vie normale (famille, profession ...). La concentration d'adeptes en village communautaire («sidhaland») a été tentée en France près de Mirande (32); l'expérience s'est révélée infructueuse.

ORGANISATION

Au sommet, «Sa Sainteté Maharishi» dirige un gouvernement mondial doté d'une Constitution, d'assemblées et de dix ministres. Capitale : Seelisberg (Suisse). Au-dessous, 1'500 capitales nationales réparties sur plus de 140 pays, et dotées chacune de son gouverneur (nommé par Maharishi), régnant sur 16'000 instructeurs. Parallèlement, une hiérarchie administrative de même structure. Les centres administratifs regroupent horizontalement les diverses associations satellites. Maharishi contrôle les deux hiérarchies (enseignante et administrative). L'organigramme fonctionnel de la MT est démesuré eu égard à sa représentativité internationale effective. La MT prétend avoir 3,5 millions de méditants dans le monde, dont un million aux États-Unis.

Ouverture de cliniques de médecine ayurvédique Maharishi aux États-Unis et au Canada. En France, l'ISVM Paris est dominant, les autres groupes implantés dans une vingtaine de villes s'intitulent AMT, ISVM, ISIC (Institut de Science de l'Intelligence Créatrice), ILN (Institut de la loi naturelle).

Deux associations déclarées en 1994 sont domiciliée à Mirande (32) : Centre de Formation pour l'Optimisation des Ressources Humaines - FORECH - (enseignement, conseil, orientation professionnelle et de formation) et Un pour Tous, Tous pour Un (lancement et soutien d'opérations et d'entraide).

PROPAGANDE

La propagande MT agit tous azimuts suivant la nature du milieu intellectuel et de manière systématique insidieuse. De nombreux professeurs et médecins amorcent la pénétration. Eemples dans plusieurs lycées de Paris et de province : un enseignant propose à ses élèves des leçons de yoga; c'est un professeur de MT qui viendra les donner et attirera progressivement les jeunes. Les professeurs adeptes sont eux-mêmes poussés à occuper des postes de responsabilité dans l'Administration, notamment au titre socio-éducatif. À noter encore les activités de l'InstitUt MERU-France (symposium Science et Conscience 1978, avec rapport au CNRS). Une autre filiale a remis un mémoire à Mme Simone Weil (alors ministre de la Santé) sur la promotion d'une santé parfaite.

Une troisième filiale, l'Association Française pour la Science de l'Intelligence Créatrice (AFSIC) organise des stages dans le cadre de la formation professionnelle continue; programme : «cours d'invin­cibilité, formation au programme de MT Sidhi». Une autre encore, l'association Éducation et Conscience, propose des stages de forma­tion à la technique de MT pour des «responsables d'éducation populaire» ou de «centres de vacances et de loisirs».

La propagande actuelle est d'ordre politique, la MT, après les législatives de 1993, ayant en vue d'autres participations à plus ou moins longue échéance.

RESSOURCES

Droit à l'initiation : quart du salaire mensuel; inscription aux stages, cours, séminaires, etc.: 40'000 francs pour un cours de sidhi; 8'400 francs pour un stage de quinze jours. À quoi s'ajoutent les dons et les aides constamment sollicités.

A signaler des opérations financières assez importantes pour inquiéter les gouvernements : aux États-Unis et en Inde, notamment, achats massifs de terrains pour les complexes industriels de la Sidha Corporation. Le clan familial Mahesh est un investisseur mondial : chaîne de télé à Los Angeles, compagnie d'édition, hôtels en Suisse, Angleterre, France.

MAHARISHI PAR LUI-MÊME

«Si c'est la religion qui domine la conscience des masses, alors la MT doit être enseignée en termes religieux. Si la pensée métaphysique gouverne la société, la MT sera définie dans l'optique de la métaphysique [...]. Or qu'en est-il aujourd'hui ? C'est la politique qui semble gouverner le destin de l'homme. La MT sera donc enseignée auprès des politiciens.» (Science de l'Être)

«Il n'y a pas de place pour les faibles et il ne peut y en avoir ? Ce sont les forts qui doivent conduire, et si les faibles ne suivent pas, il ne saurait y avoir de place pour eux. À l'ère de l'Illumination, il n'y aura plus de place pour les ignorants. Les ignorants doivent se laisser illuminer par l'élite des sages. Dans la nature elle-même, les faibles disparaissent. La non-existence des faibles est une loi de nature.» (Maharishi International University, Press, 1975)

« Victime du yoga, j’en subis encore les séquelles » Hakima (nom fictif), Montréal. Le 7 avril 2010.

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Je suis une jeune professionnelle, soumise à un travail sous pression continuelle et très exigeant intellectuellement. Donc, j'étais très stressée et très tendue. Je traînais une sorte de fatigue chronique à laquelle je ne trouvais pas de remède. J’ai cherché différents moyens pour décompresser et pour rompre avec ce mal qui me rongeait de l’intérieur.

C’est alors qu’une amie m’a parlé du yoga et de ses vertus. J’ai décidé d’essayer. Effectivement, le yoga m'a permis de me détendre et m’a redonné beaucoup d’énergie. Après une séance, je me suis sentie tout simplement légère comme un papillon. J’attendais avec impatience le cours suivant. C’est ce qui m’a poussée à suivre plus de cours, soit quatre par semaine. J’ai aussi appris plusieurs enchaînements de postures que je pouvais refaire chez moi aussitôt que j’en avais le temps.

J’ai pratiqué différents types de yoga tel que le Hatha, le Ashtanga, mais le Kundalini à été celui que j’ai le plus pratiqué. Le Kundalini yoga consiste en des postures très communes, avec beaucoup d’exercices de respiration et de méditation. Tout cela accompagné de musique, de chants sanskrits et/ou mantras tels que : Aad Guray Nameh, Jugaad Guray Namay, Sat Guray Nameh, Siri Guru Dayvay Nameh. Je continuais à écouter et à répéter ces chants sanskrits une fois rentrée à la maison. J’allumais de l’encens. Je voulais baigner en tout temps dans cette atmosphère qui me faisait beaucoup de bien.

Un jour, pendant un cours, j’ai entendu un son de « gong » qui a raisonné très fort dans ma tête. À la fin de la vibration, j’ai failli tomber. Ce bruit s’est répété plusieurs fois pendant cette séance et à chaque fois j’avais l’impression de tomber et que tout mon corps basculait vers l’avant. À la fin du cours, j’ai parlé à mon professeur de ce qui s’était produit. Il a répondu en souriant et en disant que s’il me racontait tout ce que les gens pouvaient vivre pendant une séance de yoga, je n’en reviendrais pas et qu’il n’y avait pas de quoi m’inquiéter. Je n’ai pas trouvé sa réponse très convaincante, mais je ne trouvais pas d’autre explication.

Après cette séance, j’ai vécu plusieurs moments où j’entendais des bourdonnements ou des sifflements dans mes oreilles. J’ai commencé à sentir l’odeur de l’encens à des endroits où elle ne pouvait pas se trouver. Au départ, j’ai soupçonné que cette odeur pourrait s’être incrustée dans mes vêtements. J’ai alors complètement cessé d’en allumer chez moi. Malgré cela, l’odeur me suivait partout.

Un soir, en rentrant chez moi après un cours de Hatha yoga, juste comme j’ouvrais ma porte, le fameux son de « gong » a raisonné dans la maison avec une telle intensité que j’ai eu l’impression que les murs vibraient. J’ai senti que je me faisais dérober quelque chose entre les jambes. Le mouvement s’est prolongé le long de mes jambes et j’ai failli tomber. J’étais prise de panique. Il faisait noir. J’ai couru allumer toutes les lumières et j’ai fait un maximum de bruit dans la maison.

C’est à ce moment-là que mon enfer à commencé.

Je ne pouvais plus dormir la nuit. Je sentais constamment une présence à mes côtés et cela me faisait peur. J’ai alors essayé de pratiquer mon yoga pour me calmer, mais cela ne m’a donné que de terribles douleurs à la tête. Je suis quand même retournée à mes cours et, pendant la relaxation, j’ai été prise d’une crise d’angoisse. J’ai pleuré comme jamais et je n’arrivais plus à m’arrêter. Le professeur a dû me prendre dans ses bras pour me calmer, mais j’étais inconsolable.

Mon état s’est dégradé de jour en jour. Je n’avais plus le contrôle de mon corps ni de mon cerveau. Mon buste remuait dans un mouvement circulaire autour de mon coccyx. Mes muscles se contractaient sous ma peau dans un mouvement très rapide. Je sentais des douleurs et des brûlures au niveau du bas du dos, dans la région du coccyx. Je pouvais sentir la chaleur, même en plaçant ma main assez loin de mon dos. Au travail, je perdais complètement ma concentration, au point où il m’est arrivé de tenir le stylo et de ne plus savoir comment écrire. J’oubliais tout ce qu’on me disait. J’ai perdu énormément de mes capacités mentales...

Voyant mon état se dégrader, j’ai effectué des recherches sur internet pour essayer de comprendre le cauchemar que je vivais et pour savoir si le yoga en était la cause. Je suis tombée sur ce site : www.yogadangers.com sur lequel j’ai identifié tous les symptômes que j’avais ressentis, ce que les yogis appellent « éveil de la kundalini ». J’ai tout de suite décidé d’arrêter complètement le yoga. Cela faisait un an que je suivais mes cours.

J’ai cherché un thérapeute pour m’aider et j’ai trouvé une dame qui pratique la PNL et qui a elle-même vécu une expérience de ce genre. J’ai suivi une thérapie avec elle pendant presque un an. Cela m'a permis de me rassurer et de calmer un peu mes peurs.

Aujourd’hui il me reste encore des séquelles : il m’arrive de voir des étincelles toute la journée (symptôme pour lequel j’ai consulté un ophtalmologiste qui n’a pas eu d’explication à me fournir), de sentir des présences autour de moi, de perdre le sommeil et toute capacité à me détendre et à me concentrer.

Je suis contente de pouvoir écrire ces lignes qui résument mon expérience avec le yoga. Confidences que j’ai partagées avec très peu de personnes jusqu'à aujourd’hui, par peur d’être prise pour une folle. Je trouve maintenant important de partager cela avec d'autres, car chacun doit être informé du danger que le yoga peu causer.

Hakima, Montréal, 30 ans
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Reiki : Du japonais rei : univers, cosmos et ki : énergie. Au premier degré, c'est une technique de guérison par imposition des mains sur les chakras. Aux deuxième et troisième degrés, il s'agit en plus d'une guérison hors du temps et de l'espace, par le tracé ou la visualisation de symboles accompagnés de mantras prononcés à haute voix ou pensés. Technique plusieurs fois millénaire, elle a été redécouverte à la fin du 19ème siècle par le japonais Mikao Usui. Elle est à la fois une technique de guérison, une aide dans le traitement des situations et une démarche spirituelle, de toutes confessions, même si elle est typiquement d'inspiration orientale. Lire la suite...
http://pagesperso-orange.fr/revue.shakti/reiki.htm

Reiki : Le Reiki est une médecine non conventionnelle d'origine japonaise, basée sur des soins énergétiques par apposition des mains. L'efficacité du Reiki et l'existence du ki ne sont pas scientifiquement validées[1]. Lire la suite sur http://fr.wikipedia.org/wiki/Reiki

What is Reiki? aarogya.com.