Désordre de panique après 10 ans de yoga et de méditation. Professeur de yoga. Le 28 janvier 2010.

(Notre traduction de l’anglais)

J'ai découvert votre site http://www.dangeryoga.com/ et j'ai lu les témoignages des victimes, ce qui m'a donné l'idée d’écrire sur ma propre expérience. J'ai eu un problème de désordre de la panique après avoir pratiqué le yoga et la méditation durant une dizaine d'années.


J'ai 32 ans et je viens de Bangalore, en Inde. J'ai débuté le yoga et la méditation en juin 1996 et j’ai pratiqué ces disciplines pendant une dizaine d'années. J'ai fait du Hatha Yoga et de l’Ashtanga Yoga. J’avais l'habitude de pratiquer pendant une heure, à chaque jour. J'ai aussi enseigné le Hatha-Yoga, à raison d’un ou deux cours par jour, quatre fois par semaine, mais j'ai arrêté depuis octobre 2008.

Je commençais mes journées en pratiquant des asanas de yoga et des pranayamas pendant une heure et je faisais de la méditation à raison d’une à deux heures chaque jour. Au début, je relaxais tout mon corps pendant 5-10 minutes et je contrôlais ma respiration. J'avais l'habitude de faire de la méditation 2-3 heures par jour, le matin, l’après-midi et le soir. Je voyais des couleurs et j’ai souvent eu des expériences au cours desquelles je sortais hors de mon corps.

À la fin des séances de Hatha Yoga avancé, je me suis mise à me sentir mal à l'aise et à avoir nausées. Les premières mauvaises expériences, suite à la pratique du yoga, furent les attaques d'anxiété et la sensation que je flottais. Il y a trois ans, j’ai réalisé que je me sentais vraiment faible après avoir médité et je ne savais pas pourquoi.

Comme j’ignorais les effets secondaires du yoga et de la méditation, j'ai continué en pratiquant davantage.

J’ai vécu des choses étranges, depuis octobre 2007, mais je ne savais pas que cela deviendrait incontrôlable. Depuis mars 2008, j’ai graduellement commencé à avoir des attaques d’anxiété de moyennes à sévères, après avoir fait du yoga ou après avoir médité. En septembre 2008, j’étais vraiment sur une mauvaise pente.

Les symptômes que j'ai ressentis sont vraiment étranges. Selon les docteurs, je souffre d’un désordre de panique. Cette affliction comporte des épisodes intenses d'anxiété extrême : des palpitations rapides, des sueurs, des étourdissements, de la dyspnéa, des tremblements, des peurs incontrôlables, de l’hyperventilation, des bouffées de chaud /froid, des engourdissements, des picotements, des sensations comme des chocs électriques, des nausées, des resserrements de la colonne vertébrale, à la tête et à la poitrine. J'ai eu tous ces symptômes les uns après des autres et c'était très douloureux et cela me faisait peur.

Graduellement, j'ai développé ce qu'on appelle l'agoraphobie, possiblement la pire chose qu'il me soit arrivé. Parfois, je ne pouvais même pas comprendre mes propres sentiments. C'était terrible. Je me sentais comme un robot et comme si j’étais très légère. À d’autres moments, l'idée d'en finir avec ma vie m'a traversé l'esprit, tellement j'étais incapable d'accomplir mes activités quotidiennes.

Plusieurs fois après ces épisodes, j’ai voulu me retrouver seule. Je me sentais isolée des autres et je cherchais à me réfugier dans la nature, soit en jardinant ou en marchant sur le gazon, tôt le matin. Parfois, je sentais que je pouvais lire les pensées des autres personnes. Mon ouïe et mon odorat était très amplifiés. C’était avant que je ne prenne des médicaments.

De façon presque continuelle, je sentais et entendais quelqu’un à l'intérieur de moi qui me guidait et intervenait quand les choses n’étaient pas bien pour moi. J'ai essayé d’ignorer cela, mais j’ai tout de même écouté plusieurs fois. J’entendais cette voix fortement. C’était avant que mes épisodes ne débutent. Depuis, j'ai rencontré des personnes qui comprennent le problème, mais qui n'avaient pas d’explication à me donner.

Opinions des professeurs de yoga

Selon les livres sur le yoga, j’aurais ce qu’ils appellent "l’éveil de Kundalini". Je n’étais pas sûre du problème. Depuis janvier 2008, les épisodes se produisaient sur une base régulière, soit à chaque jour ou trois fois par semaine et ils duraient d’une demie heure à une heure, cela jusqu’à ce que je commence à prendre les médicaments (Alprazolam 0'5mg a 1mg).

Même mes professeurs n'ont pas anticipé ces réactions néfastes. Ils ont dit souvent que ces pratiques spirituelles n'avaient pas de mauvais effets et ils ne pouvaient pas me donner d’explications scientifiques. J'ai parlé à de nombreux adeptes du yoga et la réponse était que : "le yoga et la méditation sont liés à la conscience pure et qu’il n'y a pas d’effets négatifs". Cependant, tous ces yogis ne pouvaient définir ce qu’était la conscience universelle. Ils charmaient la masse et les gens les croyaient.

Finalement, l'an passé, j'ai rencontré quinze différents professeurs de yoga et de méditation. Les professeurs de yoga au Bangalore, en Inde, ne savaient rien et l’ironie, c’est que plusieurs d’entre eux ne pratiquaient pas le yoga asana/méditation régulièrement. Ils connaissaient la théorie assez bien, mais ils ne comprenaient pas les changements que le yoga pouvait apporter à quelqu’un.

Les médecins et le traitement

Entre-temps, les médecins que j’ai consulté en Inde ont fait de leur mieux, mais ont pensé que ces terribles symptômes étaient le fruit de mon imagination. Cela m’a mise à terre émotionnellement et physiquement. Jamais dans ma vie je n’aurais pu imaginer des symptômes si inquiétants. À Bangalore-Inde, ils ont fait des examens médicaux et des scans MRI complets de mon corps. Tous les résultats étaient normaux.

J'ai consulté douze docteurs différents à Bangalore et à Delhi. Un des docteurs en Inde m’a prescrit du Retrovil et du Etizolam, et un autre docteur a changé les médicaments et m’a prescrit du Sertaline HCL (Zoloft) et de l’Antix (de la famille de Xanax). Le Sertaline HCL m’a fait vivre l’enfer plutôt que de stabiliser le rythme de mon corps. Je ne pouvais pas arrêter le Sertaline HCL (Zoloft) à cause des problèmes d'accoutumance. Les docteurs en Inde ne pouvaient pas comprendre pourquoi je ne pouvais plus faire de yoga, de méditation ou même les exercices de marche rapide/jogging que j’avais l’habitude de pratiquer depuis des années.

J’ai rencontré d'autres médecins, le 28 Juin 2009, et j’ai commencé la thérapie d'acupuncture au laser (inclus les aiguilles) avec l'acupression, le 12 août. J’ai reçu des traitements d'oxygène à chaque session. On baisse graduellement le Sertaline HCL (125mg à 100mg à 75mg à 50mg), mais à 6mg, ce fut un cauchemar. J'ai souffert de tremblements et de douleurs abdominales. Par chance, on a aussi baissé le Zoloft, mais j’ai ressenti aussi des symptômes de manque. Lentement, je me stabilise, mais j’ai encore un long chemin à parcourir.

Ma condition maintenant

Je me trouve aujourd’hui privilégiée d'avoir rencontré des médecins et un groupe de thérapeutes de l'acupuncture, ici, à Singapore. Je n’imaginais pas qu'ils pouvaient changer ma vie en mieux, même si elle n’est pas pareille comme avant. Le désordre avait créé le chaos dans ma vie, mais ils m’ont fait voir le soleil après une longue noirceur.

Je suis reconnaissante vis-à-vis ces médecins et je vois un lent changement s’opérer graduellement en moi. Mon corps se stabilise et je suis capable de connecter un peu mon corps et mon esprit, même si c'est ne pas comme avant. Pour le moment, on me conseille de faire de la marche (tranquille à rapide), pour un maximum d'une heure; pas de yoga, pas de méditation, pas de jogging, pas d’aérobie.

Je sens encore parfois que je flotte : c’est comme si je tombais dans le vide. Mes oreilles deviennent ultra-sensibles et les docteurs ici, à Singapore, trouvent ces symptômes bizarres, comparés à d’autres qui ont un désordre de panique. Généralement, ils recommandent aux patients qui souffrent d’un désordre de panique de prendre des cours de yoga/méditation.

Je ne me sens plus la même. J'ai perdu foi dans tout, j’ai perdu ma motivation et mon inspiration. Je peux sentir toutes les sensations qui montent en moi et cela me trouble souvent beaucoup.


Je ne peux plus dormir sur le dos, ce que j’avais l’habitude de faire. Cette position particulière m’amène en état de transe et je me sens très épuisée après cela. C'est un état de méditation involontaire, tel que confirmé par mes médecins à Singapore. Je ne peux pas faire de yoga/méditation, d’aérobie/jogging, mais marcher dans la nature est une activité dans laquelle je me sens bien.

Je ne peux être dans une pièce totalement silencieuse, parce qu’alors apparaissent les symptômes de la méditation involontaire, comme le ralentissement de ma respiration, le corps qui devient engourdi avec seulement mes facultés mentales qui sont hyper-éveillées. C'est pour cette raison que je porte un appareil audio qui contient des chansons enregistrées. Pas des classiques. Je ne peux pas écouter des classiques Indien/Raga. Honnêtement, pas de musique classique qu’elle soit chinoise ou japonaise, parce qu’alors les mêmes symptômes reviennent.

J'ai souffert, mais personne ne pouvait comprendre, sauf mon mari. C'est dur pour lui de voir ma condition. J’étais incapable de voir la douleur dans ses yeux et, quelquefois, j’ai essayé du mieux que j’ai pu de surmonter les problèmes reliés à mes symptômes sans l’en informer. Mon mari fait de son mieux pour que je reçoive le meilleur traitement et que je rencontre la bonne personne qui peut me comprendre et me guider.

Pour le moment, j'ai quitté mon travail.



Anonyme

Walsh R, Roche L. (1979). Precipitation of acute psychotic episodes by intensive meditation in individuals with a history of schizophrenia. American Psychiatry Association. August, 136(8): 1085-6.


Walsh (1979) reported a number of disturbing experiences during meditation, such as anxiety, tension, and anger. Walsh and Rauche (1979) stated that meditation may precipitate a psychotic episode in individuals with a history of schizophrenia. Kornfield (1979 and 1983) reported that body pain is a frequent occurrence during meditation, and that meditators develop new ways to relate to their pain as a result of meditation. Hassett (1978) reported that meditation can be harmful. Carrington (1977) observed that extensive meditation may induce symptoms that range in severity from insomnia to psychotic manifestations with hallucinatory behavior. Lazarus (1976) reported that psychiatric problems such as severe depression and schizophrenic breakdown may be precipitated by TM. French et al. (1975) reported that anxiety, tension, anger, and other disturbing experiences sometimes occur during TM. Carrington and Ephron (1975c) reported a number of complaints from TM meditators who felt themselves overwhelmed by negative and unpleasant thoughts during meditation. Glueck and Stroebel (1975) reported that two experimental subjects made independent suicide attempts in the first two days after beginning the TM program. Kannellakos and Lukas (1974) reported complaints from TM meditators. Otis (1974) reported that five patients suffered a reoccurrence of serious psychosomatic symptoms after commencing meditation. Maupin (1969) stated that the deepest objection to meditation has been its tendency to produce withdrawn, serene people who are not accessible to what is actually going on in their lives. He said that with meditation it is easy to overvalue the internal at the expense of the external.



These and other negative meditation outcomes are described in traditional sources. The path is "sharp like a razor's edge" says the Katha Upanishad. [54] St. John of the Cross wrote an entire book about the dark night of the soul. [55] Several hundred pages of Sri Aurobindo's collected works deal with the problems and dangers of his integral yoga. [56] A large part of Aldous Huxley's The Perennial Philosophy consists of admonitions from various spiritual masters about the difficulties encountered in contemplative practice, [57] and William James explores the negative side of religious life in The Varieties of Religious Experience. [58] These and other sources provide a wide array of warnings and directions for those entering a path of meditation. Though the rewards of contemplative practice can be great, they do not come easily.


Dans http://www.noetic.org/research/medbiblio/ch4.htm

Otis. L.S. (1984). Adverse Effects of Transcendental Meditation, in D. Shapiro and R. Walsh (eds.), Meditation: Classic and Contemporary Perspectives (New York: Alden). [Texte complet]
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Otis (1984) described a study done at Stanford Research Institute in 1971 to determine the negative effects of Transcendental Meditation. SRI mailed a survey to every twentieth person on the Students International Meditation Society (TM's parent organization) mailing list of 40,000 individuals. Approximately 47% of the 1,900 people surveyed responded. The survey included a self-concept word list (the Descriptive Personality List) and a checklist of physical and behavioral symptoms (the Physical and Behavioral Inventory). It was found that dropouts reported fewer complaints than experienced meditators, to a statistically significant degree. Furthermore, adverse effects were positively correlated with the length of time in meditation. Long-term meditators reported the following percentages of adverse effects: antisocial behavior, 13.5%; anxiety, 9.0%; confusion, 7.2%; depression, 8.1%; emotional stability, 4.5%; frustration, 9.0%; physical and mental tension, 8.1%; procrastination, 7.2%; restlessness, 9.0%; suspiciousness, 6.3%; tolerance of others, 4.5%; and withdrawal, 7.2%. The author concluded that the longer a person stays in TM and the more committed a person becomes to TM as a way of life, the greater is the likelihood that he or she will experience adverse effects. This contrasts sharply with the promotional statements of the various TM organizations.

Dans http://www.noetic.org/research/medbiblio/ch4.htm

Panic Disorder problems after a decade of Yoga and Meditation. Yoga teacher, MBA, Singapore. 28th January 2010.

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I happened to visit your website http://www.dangeryoga.com/ and read the victims' stories and thought of writing my own experience. I got a Panic Disorder problem after practicing Yoga and Meditation for a decade.
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I am 32 years of age and I am from India-Bangalore. I now live in Singapore. I started Yoga and meditation in the year June 1996 and I practiced for a decade. I did Hatha yoga and Ashtanga Yoga. I used to practice for an hour everyday. I used to teach yoga-Hatha yoga one/two classes in a day four times a week, but I stopped since October 2008.

I started my day by doing yoga asanas and pranayama for an hour, and meditated used to be/ at night for 1-2 hours everyday. First, I used to relax my whole body for 5-10 minutes, observe my breath. I used to practice meditation for 2-3 hours a day-sometimes in the morning, afternoon and night. I saw colours and I used to have OBE often.

I used to get uneasiness and nausea after practicing advanced Hatha yoga. Frequent and disturbing anxiety attacks and floating sensations were the first bad experiences I had after yoga practice. Three years ago, I realised that I used to feel really weak after meditation and was unable to comprehend why.

Since I was ignorant about the adverse effects of yoga and meditation, I continued practicing further.

Gradually, I started getting mild to extreme anxiety attacks after meditation/Yoga since March 08, and since Sep 08, I was completely off the track. With the medication also, I was not in the right track. I have been going through some weird stuff since October 2007 but never knew that things could get out of control.

The symptoms what I was experiencing were quite abnormal. According to doctors, it was panic disorder. Panic disorder has a series of intense episodes of extreme anxiety: like rapid heartbeat, perspiration, dizziness, dyspnea, trembling, uncontrollable fear, hyperventilation, hot/cold flashes, numbness, tingling sensation, electric shock like sensation, nausea, constriction on the spine, head and chest. I had these entire symptoms one after the other and it were quite painful and scary.

Gradually, I started developing so called "Agoraphobia" and it was one of the most horrible experiences I had to deal with. I couldn't even understand my own feelings many times. It was like a terrible swing. Many times, I felt like a robot and felt like as if I was weightless. Sometimes, I thought of ending my life because I couldn't do my day to day activities.

I wanted to be left alone many times after this episode. I feel as if I am isolated from people and want to be with the nature-like gardening, rain, water and walking on the grass early morning. Many times, I felt and sensed that I could understand what the other person was thinking. My ears and my smell were very sharp until medical intervention.

Almost all the time, I could feel and hear that someone within me was guiding me and used to intervene when things were not right for me. Few times, I used to ignore and many times, I used to listen. This voice was loud few times before my episode started. But, I ignored it completely because I couldn't comprehend. I did meet up with few people who understood the problem but they failed to give me any guidance.

Views of yoga teachers

According to yoga books, it was so called "Kundalini awakening". I was unsure what is the problem? These were on a regular basis, sometimes daily or three times in a week, since Jan 08 and lasted as long as half an hour to an hour or until medical intervention (Alprazolam 0.5 mg to 1mg).

Even my teachers weren't anticipating the adverse effects. They often used to say that these spiritual practices don't have any bad effects and failed to give me any scientific answers many times. I spoke to many yoga practitioners and the answer was "Yoga and meditation is linked to pure consciousness and don't have adverse effects". However, all these practitioners failed to answer what is consciousness. They mesmerized the mass and people believed in them.

Last to last year, I met up with 15 different yoga teachers and meditation teachers. Yoga teachers, back in India-Bangalore, didn't even know and the irony was many of them were not practicing Yoga Asana/meditation regularly. They knew the theory quite well but they couldn't understand the changes Yoga could do to someone.
The doctors and treatment

In between, the doctors I consulted in India did their best, but also imposed that these horrible and scary symptoms were created by my imagination. This statement broke me emotionally and physically. I could never ever imagine these scary symptoms in my life. Extensive health check-ups with MRI body scan were done in Bangalore-India. The reports were normal.

Infact, I consulted 12 different doctors in Bangalore and Delhi. One of the doctors in India, prescribed Revotril, Etizolam and the other doctor changed the medicine and prescribed Sertaline HCL (generic form of Zoloft) and Anxit (Xanax Family). Sertaline HCL made me go through hell, rather than stabilizing my body rhythm. I couldn't even stop Sertaline HCL (Generic form of Zoloft) since the medicine had terrible withdrawal symptoms. Doctors in India couldn't understand why it was happening and why I was unable to do Yoga, meditation or any form of exercise: walking/jogging, which I used to do it for many years.

I met the Singaporean doctors on 28th June 2009 and then laser acupuncture (including needle) with acupressure therapy started on 12th August 2009. Oxygen consumption was recorded in each every session. Tapering off from Sertaline HCL 125 mg to 100mg to 75 mg to 50 mg, then to 6mg was a big time nightmare. I started getting tremors and abdominal cramps. Luckily, ZOLOFT is tapering and I am also having terrible withdrawal symptoms. Slowly, I am stabilizing but I still have a long way to go.

My condition now

Indeed, it is my privileged to meet few doctors and (some) acupuncture therapy management group, here in Singapore. Never imagined that they could change my life in a better way, if not the same old one. The disorder had created a havoc in my life and they made me see the sunshine after a long terrible darkness.

I am thankful to doctors and I am seeing the slow gradual changes in myself. My body is stabilizing slowly and I am able to connect my body and soul a bit, though not the same old me. For time being, I am advised to go for walking (mild to moderate brisk walking) for an hour or less. No yoga, meditation, jogging, aerobics.
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Still, I get the floating sensation and the sinking feeling. My ears become sharp I am unsure what is the problem because doctors here in Singapore feel that the symptoms are very abnormal as compared to others who have Panic disorder. Generally, they recommend this kind of Panic disorder patient to join yoga/meditation classes.

I don't feel the same old me. I have lost faith in all the things, lost being motivated and inspired. I can feel any body sensation that arises within my body, be it dull muscle cramp or anything and this disturbs me a lot, many times.

I can't sleep on my back, which I used to do. This particular position takes me to trance state and I feel so tired after coming out. This is involuntary meditation as confirmed by Singaporean doctors. I can't do any yoga/meditation/aerobics/jogging but brisk walking in the nature is something which I am very comfortable doing.

I can't go to any room which is absolute silence because I get involuntary meditation symptoms like breath going down, body becoming numb and only my mind becoming sharp. So I carry a mobile that has audio channel facility/upload few songs. No classical ones. Indeed, I am unable to listen to any Indian Classical/Raga. To be honest any Classical music, be it Chinese/Japanese, I get the same symptoms.

I suffered, but no one could understand, except my husband. He broke down a couple of times seeing my condition. I was unable to see the horrible pains in his eyes and I tried my best to go through the symptoms, without informing him sometimes. My husband is trying his best of best to give me the right treatment/meet the right person who can understand and guide me.

For time being, I quit my job. I did MBA-marketing & PG Diploma in Yogic Science.
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Anonyme

"A study of six long term TM practitioners that reveals their acceptance of depersonalized states of existence because they were led to believe this shows spiritual growth from the TM program."
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“From a review of the literature on meditation and depersonalization and interviews conducted with six meditators, this study concludes that: 1) meditation can cause depersonalization and derealization; 2) the meanings in the mind of the meditator regarding the experience of depersonalization will determine to a great extent whether anxiety is present as part of the experience; 3) there need not be any significant anxiety or impairment in social or occupational functioning as a result of depersonalization; 4) a depersonalized state can become an apparently permanent mode of functioning; 5) patients with Depersonalization Disorder may be treated through a process of symbolic healing - that is, changing the meanings associated with depersonalization in the mind of the patient, thereby reducing anxiety and functional impairment; 6) panic/anxiety may be caused by depersonalization if catastrophic interpretations of depersonalization are present”. […] “Deikman (1963, 1966a) and Kennedy (1976) reported cases in which depersonalization and derealization occurred in individuals practicing meditative techniques designed to alter consciousness.”

Shakti - kundalini yoga. John F Kennedy University. Fall 2006. Bibliographie d’un cours. [Texte complet]
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"The ancient Indian psychospiritual tradition of Kundalini Yoga considers Energy to be a dynamic, immanent aspect of Consciousness. This energy is worshipped as Goddess Kundalini-Shakti, female cosmic power, forming union with Shiva, God, male transcendent quality of pure Awareness."
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This courses will also review the problems associated with rapid opening of Kundalini known as Kundalini crisis and understand the special subject of Kundalini related spiritual emergence and learn some skills of working with it.

Machander, A. R. (1982). Comments on the increase of intrathoracic pressure in the practice ofpranayama. Jógová Cvicení, pp. 65-70. * [In Czechoslovakian.]

Summary: “Both intrathoracic and intraabdominal pressure can be increased during yogic practice. Abhyantara kumbhaka . . . during pranayama can increase intrathoracic pressure in different degree[s], according to the technique used. The increase of thoracic pressure elevates venous pressure with consequent venous blockade and the increase of pressure both in cerebrovascular fluid and intracranially. If the breath-holding with increased intrathoracic pressure lasts 45 seconds, it causes stagnant hypoxy of the brain with metabolic changes . . .Thanks to limited venous return, minute heart volume is decreased to one-half with consequent disturbance of cardiac rhythm. Therefore the breath-holding with increased thoracic pressure is not without danger (cerebral stroke, collapse, paroxysm of epilepsy, coronary infarction).


“Pronounced increase of thoracic pressure can be caused by [the] following conditions: 1) if tension of expiratory thoracic muscles is increased after glottis is closed, 2) if uddiyana bandha is practiced incorrectly, causing abdominal press[ure], 3) if there is relaxation of diaphragm during breath-holding and increased abdominal pressure expands over it to thoracic cavity. Increased intraabdominal pressure can have negative effect also during asanas, if they are practice with longer breath-holding and with activation of expiratory muscles (e.g., mayurasana, backward bending).


“As a consequence we can state that incorrect practicing of certain yogic exercises can endanger especially disposed persons and regular incorrect practice could negatively influence even healthy people.”

Del Pe. (2006). Hidden dangers of meditation and yoga.

"DEL PE, a meditation, yoga and healing science expert with mastery of not only the art but also the science of meditation, has deep understanding and experience healing mediators, yogis and even meditation teachers of he dangers and side effects of meditation. Trained by 4 Masters from Asia and the Himalayas, he has designed more than 50 meditation protocols for different age groups, health conditions and levels of spiritual development. He is author of Inner Powers to Maximize Your Performance and From Success to Fulfillment. He is also the founder of the World Institute for Safe and Effective Meditation (WISEmeditation), a USA-based organization serving meditators globally." Indiaclub.com

"Most of the millions of people practicing meditation or yoga put themselves at risk everyday by not knowing the dangers of meditation. In this unique book, Del Pe reveals secrets about the dangers of meditation not available in any other book, audio or video programs about meditation or yoga." (Indiaclub.com)

"How and why you can be fried by combining meditation and yoga techniques incorrectly. Know when your child is too young to do meditation or yoga. Understand how smokers, alcoholics and drug users can be helped or harmed by meditation and yoga."

Commentaires sur ce livre pris sur le site d'Amazoon.com ici

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This Should be a "Must Read" for Meditators and Anyone Working with Body Information and Energy, February 1, 2006
By
Dr. Richard G. Petty (Atlanta)

"It is often surprising to me how rarely writers discuss the potential dangers inherent in some forms of meditative and energetic practices. Not because they are "wrong," or "evil," but because they can release a lot of emotional and spiritual energy. I have seen countless people who have suffered from psychological and physical problems, from thyroid problems to psychosis, as a result of trying to do some types of personal development work. Was the practice the cause, or were the individuals already on the road towards developing difficulties? Usually it has been the former, since the pattern of the problems have been entirely predictable. That is why we usually recommend a teacher for all but the most basic techniques. It has nothing to do with power and control, but instead is designed to provide help and guidance if things go wrong. Most good teachers will tell you that much of their time is spent dealing with problems that arise in students, that may be physical, psychological, relationship, energetic or spiritual."

"Yoga, qigong, tantra, kundalini work and some other forms of meditation can release enormous amounts of energy, and if you do not know how to handle it, you and the people around you can get into deep water. This is a very nice book by someone whose work I had not known before. He discusses some of the potential problems of spiritual and meditative practices, how to avoid them, and then presents a comprehensive set of exercise that can indeed be done without a teacher. I was familiar with many of them, but there were one or two that I hadn't seen before. Well written and well produced. Highly recommended! "

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Offers a full disclosure to Meditation, June 3, 2007
By
lean_bot

"Before you begin to meditate this book provides you with a glimpse of what you are getting yourself into it. Meditation is not the light subject matter that I was led to believe in magazines, TV, videos, and books. Chapter 5 introduces a concept regarding Chakras that I wasn't aware of. We have more than 7 Chakras. The author is so serious about conveying the safety precautions of meditating that he has dedicated 80 pages which starts in Part III "steps for safe and effective mediation". I can believe what this author is saying by my own journey with meditation. I must admit that I got to a certain portion of this book and began to skim through it. This book literally scared the crap out of me. I didn't want to learn more than I needed to know. For instance, in Chapter 22 there is a discussion on the Dangers of Personality Power and mindlessness syndrome along with solutions to both. It gave me an insight on why there is a lot of talk about the psyche or "mind" and meditation at yoga conferences. I thought this was for the peaceful side of the experience in this arena but if you do not meditate correctly you can get yourself into some situations that can not be fixed by simply taking a couple of aspirins. Additionally, for example, Chapter 22 Hidden Dangers of Meditation-Every Meditator should know. p 313 discusses the "psychic syndrome-is a group of symptons diagnosed by physicians or psychologists as paranoia, hallucination, being insane...." the cause you guessed it....... "
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Behind the TM Facade - A critical look at the scientific claims of Transcendental Meditation and related practices.
Falling Down the TM Rabbit Hole - Information and arguments recommending against involvement with Maharishi Mahesh Yogi or with any of his organizations.
Meditation Information Network - Supporting critical examination of the programs associated with Maharishi Mahesh Yogi.
The Skeptic's Dictionary: Transcendental Meditation (TM) - Analyses this "spiritual business whose proprietors claims it is a program that is scientifically validated."
Transcendental Meditation Information Pages - Critical analysis of TM, from a Christian perspective.

Problèmes « énergétiques » suite à la pratique du qi qong, Étudiante de sociologie, France. Le 11 janvier 2010.

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Bonjour,

Je voulais vous remercier pour l’existence de votre site. J’ai moi-même fait face à des problèmes « énergétiques » suite à la pratique du qi qong, en 2005 et 2006.

Je ne saurais pas dire exactement ce qui m’est arrivé, sinon qu’il ne s’agissait pas de problèmes classiques pouvant êtres traités par la médecine ; je peux seulement les qualifier maladroitement de désordres « énergétiques » avec des conséquences sur les perceptions mentales et corporelles.

J’avais été attirée par le qi qong en tant que gymnastique énergétique censée apporter un certain bien-être. À l’époque (j’avais 21 ans), je traversais une phase de dépression et j’avais cru pouvoir recouvrir un meilleur état psychique et physique en pratiquant le qi qong avec un groupe, sous la direction d’un professeur qui se trouvait être mon ancien professeur de taekwondo.

Je me rends compte maintenant à quel point ces techniques énergétiques sont potentiellement très dangereuses, surtout pour les personnes sensibles aux « énergies ».

J’ai commencé à devenir encore plus sensible que je ne l’étais déjà aux « énergies ». J’avais, par exemple, la sensation de sentir la chaleur de quelqu'un assis dans le métro en face de moi ou d’être tout à coup accablée de tristesse en étant à côté de quelqu'un remuant des pensées tristes. C’était très perturbant parce que je ne pouvais pas lutter. Cette sensibilité me rendait seulement vulnérable, incapable de résister, balayée comme une feuille morte par les émotions des autres. J’ai eu pas mal de palpitations cardiaques, j’avais des sensations étranges, comme des tremblements, dans la colonne vertébrale. Je croyais au début que c’était la terre qui tremblait sous moi, avant de me rendre compte qu’il s’agissait de mes propres sensations.

J’ai naïvement cru, et peut être aussi avec un peu d’orgueil, que c’était des signes positifs, une étape dans ce que je croyais être une progression personnelle et une étape aussi dans mon parcours spirituel. J’étais déjà croyante à l’époque et j’avais soif d’une vie spirituelle intérieure plus intense.

Après les exercices de qi qong, je me sentais parfois complètement glacée, je frissonnais, mais mon professeur à qui je m’en plaignais me répondait que c’était parce que je ne respirais pas correctement. Il nous encourageait à avoir une pratique journalière régulière : je croyais que c’était mon manque de pratique qui était en cause et j’ai essayé de pratiquer tous les jours.

J’ai aussi très rapidement commencé à avoir des « hallucinations » visuelles, j’étais irritable, je voyais des petits points violet-bleu, surtout quand j’étais fatiguée. Je voyais dans la pénombre des stries de couleur autour de mon corps, parfois rouges, des étincelles, et aussi comme des « nuages d’eau » autour des gens, des plantes et des objets en général, qui changeaient selon leur forme ou selon qu’il s’agissait d’éléments du vivant ou non.

Je sais que tout cela peut paraître étrange, mais c’est la vérité. Je n’en ai pas parlé beaucoup autour de moi. Je n’ai pas osé en parler par crainte qu’on me prenne pour une folle ou que mes proches s’inquiètent.

Mais le plus grave est arrivé ensuite. J’ai eu l’impression que ces sensations s’accéléraient. Je sentais des picotements dans mon corps, des tremblements, des impressions que l’énergie circulait beaucoup trop vite dans mon corps, avec des remontées dans la tête, à l’arrière du crâne, comme des brûlures. J’étais très anxieuse. Mon professeur de qi qong ne voulait rien savoir. Il ne reconnaissait pas que cela puisse provenir du qi qong, alors que lui-même admettait que le qi qong produisait des « transformations » (toujours dans un langage sibyllin !) et que chez certaines personnes la transformation pouvait être « plus brutale » et, à mots couverts, il admettait qu’il « voyait ». Qu’entendait-il par là ?

J’ai essayé de faire plus d’exercices pour « m’ancrer en terre », dans l’espoir de ralentir les choses, mais cela a été pire encore. J’ai eu l’impression de sortir de mon corps, de ne pas arriver à contrôler ce phénomène. J’ai eu peur de devenir folle. J’ai voulu me concentrer sur moi-même pour calmer les choses. Encore une fois, ça a été pire. J’ai eu l’impression de me « regarder moi-même » de l’extérieur, comme si au lieu de tourner mon regard vers le monde extérieur, j’étais bloquée sur moi-même, auto-centrée. C’était épouvantable, comme une sorte de narcissisme involontaire. On aurait dit également que mon esprit était devenu beaucoup trop mobile. J’avais peur de mes propres pensées. Chaque pensée, je la sentais physiquement dans mon corps, je sentais ses répercussions. C’était douloureux et inquiétant. J’essayais de penser le moins possible ou « moins fort » et de garder des pensées positives sous peine de ressentir des effets non voulus. Je percevais trop mes sensations internes.

À un moment donné, j’ai eu peur et j’ai eu l’impression que des courants énergétiques s’inversaient en moi, entre la partie droite de mon corps et la partie gauche, au niveau des yeux. Aussi bizarre que cela puisse paraître, j’ai littéralement « senti » s’inverser des flux dans ma tête et, ensuite, c’est comme si je m’étais échappée en partie de mon corps. J’étais un peu « décorporée », avec presque pas de sensations du monde extérieur. Tous mes muscles se sont comme raidis : depuis, je les sens rouler sous ma peau quand je les sollicite. Ils sont comme figés, impénétrables aux massages, par exemple. J’avais l’impression de ne presque plus pouvoir respirer. J’avais des tremblements dans les mains, quand j’essayais de les maintenir ouvertes. J’avais l’impression d’être comme brutalement tirée en arrière au niveau de la colonne vertébrale, que l’énergie redescendait brutalement dans le bas du dos et dans le côté extérieur de mes mollets à cause de cette « inversion », alors que jusque-là, je la sentais qui montait et me brûlait à l’arrière du crâne. J’en ai même eu de la difficulté à marcher droit au début : il fallait que je lutte contre cette force qui me tirait en arrière. J’ai voulu corriger cette sensation d’énergie qui descend et de flux inversés au niveau des yeux et je crois avoir fait encore plus de dégâts : j’ai « redressé » un flux descendant, mais du coup, je ne l’ai pas rétabli de façon correcte. Je respire encore moins bien du côté droit, celui où j’ai essayé d’arranger les choses.

J’ai ensuite senti un peu plus tard comme ma conscience qui se parlait toute seule à elle-même, comme si j’entendais mes propres réflexions s’exprimer toutes seules dans une partie de moi-même. J’ai cru à la schizophrénie, je suis allée voir un psychiatre, ami de mes parents, qui m’a pris en consultation, mais il n’a pas trouvé que je souffrais de maladie mentale. Je n’osais pas lui dire tout ce que je viens d’écrire plus haut et dont je trouve enfin le courage et les mots pour le dire ; je me doutais bien qu’il m’aurait vraiment prise pour quelqu'un qui délire. J’avais l’impression d’être comme hors du temps. Tout me semblait pétrifié, comme dans un grand silence qui n’avait rien à voir avec l’absence ou non de bruits réels et je sur-intellectualisais tout. J’étais, comme je le définissais moi-même, « trop dans la tête ». J’avais l’impression d’être comme dans un rêve. Tout me semblait à moitié réel, seulement, j’avais moins d’émotions, moins de sensations physiques, tout était sensations par le mental. J’ai confié quelques-uns de ces problèmes à mes parents qui étaient très inquiets et qui pour dédramatiser un peu la situation m’ont demandé avec humour s’ils pouvaient être mes « e-parents » (en référence aux e-mail), tandis que je leur expliquais que tout me semblait virtuel. Je les remercie d’avoir su me faire un peu sourire dans un tel moment de crise. Mais je crois qu’ils ne se sont jamais vraiment rendu compte de l’étendue des perturbations qui m’ont affectée.
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J’ai eu aussi à un moment l’impression de n’avoir plus de frontières corporelles. J’étais « dans » les choses, sans pouvoir garder de distance avec elles. Je me souviens avoir remué mon café et avoir eu l’impression d’être « dans » la cuillère physiquement ! C’était très perturbant…

Je ne voulais pas non plus inquiéter mes parents et, comme toutes ces perturbations n’étaient pas vraiment visibles j’ai continué à vivre presque normalement. Si je n’en parlais pas, personne ne remarquait que je n’étais pas tout à fait bien. Donc, j’ai décidé de patienter et d’essayer de travailler sur moi pour me retrouver moi-même, en puisant dans le passé, dans mes souvenirs.
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Depuis les choses se sont tassées. J’ai recouvré un peu mon état normal au fil des années, mais pas encore totalement. Il me reste des séquelles. Je continue à avoir la sensation que des flux de circulation énergétique sont inversés en moi, sans que je puisse les remettre comme il faut, mais je vis avec. Je suis toujours un peu « ailleurs » et je sens que mon esprit n’est pas tout à fait là.

Je sais que tout ce récit peut sembler étrange et délirant, mais toutes ces sensations ont été pour moi tout à fait réelles.

Ce que je viens d’écrire, je ne l’ai encore jamais dit tel quel à quelqu'un. J’espère que le langage que j’ai utilisé pour décrire ce qui m’est arrivé n’est pas trop obscur et qu’il trouvera tout de même du sens pour ceux qui le lirons, mais ce n’est pas évident de parler de sensations aussi atypiques. Je suis persuadée que toutes ces perturbations ont été provoquées par ma pratique trop poussée et inadéquate du qi qong. Avant et malgré une phase de dépression, je n’avais jamais rencontré des problèmes de cette nature. Je tiens à préciser que mon professeur ne m’avait jamais prévenu des risques potentiels du qi qong, lesquels peuvent arriver beaucoup plus vite qu’on ne se l’imagine. Je déconseille fortement la pratique du qi qong. On pense que ça peut résoudre ses problèmes, mais ça perturbe plus qu’autre chose. Personne ne peut être sûr de maitriser son énergie, d’autant plus que tout ça reste invisible. Je pense qu’aucun maître, aussi fort soit-il en qi qong, ne peut vraiment prévenir ce genre de risques et généralement il s’en lave les mains ! Il sous-entend que c’est de votre faute, que ça vient de vous et que le qi qong n’a rien à voir là- dedans. Au mieux, il reconnaît que vous avez pu être « imprudent » !

Le qi qong n’est pas une gymnastique « douce » : c’est bidouiller avec l’énergie sans être sûr de ce qu’on fait et de l’impact réel des exercices énergétiques sur soi.

J’ai été contrainte d’arrêter les études que je suivais au moment de ces perturbations. Je me suis réorientée vers des études moins denses en termes de temps de cours et de travail, pour y arriver, mais je suis inquiète pour mon avenir. J’ai beaucoup de mal à me projeter dans l’avenir à cause des séquelles que je garde. J’ai peu de motivation et d’énergie, comme le remarquait mon professeur de qi qong de l’époque en prenant mon pouls "chinois" pour voir ce qui n’allait pas : je « vis sur mes réserves de qi ancestral ». Je ne sais pas ce que ça veut dire exactement, mais ça me semble vouloir dire que je brûle mes réserves profondes parce que je n’en ai plus d’autres.

J’espère que mon témoignage pourra aider ceux qui sont tentés par le qi qong à rester extrêmement vigilants et à arrêter immédiatement et définitivement le qi qong s’ils s’aperçoivent du moindre dérèglement en eux au cours de leur pratique… J’espère aussi que ce témoignage pourra soulager ceux qui ont l’impression d’être seuls face à des problèmes similaires et que peu de gens comprennent autour d’eux.

Si quelqu’un a vécu la même chose et s’il a réussi à trouver une solution pour retrouver 100% de ses capacités physiques et psychiques, je lui serais également reconnaissante de m’en tenir informée, car je n’ai actuellement pas trouvé de solution.

Cordialement,

C., étudiante en Master 1 de Sociologie- FRANCE
Extraits du livre :
Petelle, Yves. Petite encyclopédie de la pensée du monde. De la Grèce antique à Stonehenge. Les Éditions de la Sentinelle. 2007.
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États altérés de la conscience (p. 566 à 568)
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La meilleure définition que j'ai entendue est celle selon laquelle des écrans protecteurs ont été placés par Dieu dans l'esprit humain afin d'empêcher les démons de s'y installer, sans le consentement préalable de la personne.
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Lorsque j'entre dans un état altéré de la conscience, j'abaisse ces écrans protecteurs et permet ainsi à des entités démoniaques d'entrer dans mon esprit, avec toutes les conséquences que cela peut entraîner.
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Beaucoup de pratiques peuvent entraîner ce genre d'état. Les principales sont la Méditation transcendantale, le yoga, le channeling ou autres formes de spiritisme ou la simple consommation de drogue.
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Il est évident que le spiritisme, toutes formes confondues, occupe le haut du pavé en ce qui a trait à la méthode qui amène les plus importants états altérés de la conscience, pour la simple raison que le spiritisme me met directement en contact avec des entités spirituelles démoniaques.
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La visualisation produit le même effet et est elle-même une méthode qui amènera ceux qui la pratique à pousser plus loin leur quête dans des formes encore plus dangereuses.
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(...)
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Quoi qu'il en soit, ce qu'il importe de savoir, c'est que chaque fois que je me retrouve dans ces états, je me place volontairement sous le contrôle de puissances qui oeuvrent sur un autre plan : le surnaturel.
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Il est bien évident que tous les adeptes de ces pratiques telles que le yoga, la Méditation transcendantale et le trance channeling ne vont pas nécessairement confirmer les dangers que ces états pourraient apporter, mais certains sont tout de même assez honnêtes pour le faire.
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Alors si vous vous êtes déjà retrouvé dans cet état, que ce soit après avoir consommé des drogues, exécuté des techniques de méditation ou autres, posez-vous la question : aviez-vous alors la sensation d'être en pleine possession de vos facultés ou aviez-vous l'impression d'être sous l'emprise d'un puissance qu'il vous était impossible de contrôler ?
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Si vous êtes en mesure de répondre oui à la seconde partie de cette question, alors il vous appartient de décider ce que vous ferez si cela vous arrive encore ou, si vous préférez la voie de la sagesse, de vous abstenir de toute situation dans laquelle vous risqueriez de perdre ce contrôle. Il s'agirait donc ici d'un simple avertissement que vous feriez bien de considérer sérieusement. (...)

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Therapeutic Value of Meditation Unproven, Says Study. University of Alberta. september 7, 2007. article ici

Lire l'étude au complet :

Ospina MB, Bond TK, Karkhaneh M, Tjosvold L, Vandermeer B, Liang Y, Bialy L, Hooton N, Buscemi N, Dryden DM, Klassen TP. Meditation Practices for Health: State of the Research. Evidence Report/Technology Assessment No. 155. (Prepared by the University of Alberta Evidence-based Practie Center under Contract No. 290-02-0023.) AHRQ Publication No. 07-E010. Rockville, MD: Agency for Healthcare Research and Quality. June 2007.

La méditation ne guérit rien ? La Presse. Le 12 juillet 2007.

"C’est en effet ce qu’affirme une nouvelle étude publiée par l’Université de l’Alberta. Stress, douleurs chroniques, hypertension, dépendances… La méditation n’aggrave pas ces problèmes, mais les preuves voulant que cela améliore l’état de santé des gens touchés par ces maux typiquement contemporains sont anecdotiques, disent les chercheurs. Et même si certaines activités incluant des aspects méditatifs comme le yoga, par exemple, peut avoir certains effets bénéfiques — sur le cholestérol ou la tension artérielle, notamment — “on ne peut pas tirer de conclusions solides sur les effets santé de ces différents types de méditation parce que les recherches existantes posent des problèmes méthodologique et n’ont pas d’approches théoriques communes”.


Benson, Herbert. Your innate asset for combating stress. Harvard Business Review, July-August 1974, pp49-60.

"A co-researcher with TM's Robert Keith Wallace in 1972, this controlled study by Dr. Benson (a non-meditator) using eighty subjects, showed no difference in the physiological correlates of stress reduction between the practice of TM and five other relaxation response techniques. The other techniques were autogenic training, progressive relaxation, Zen meditation, hypnosis, and yoga. This study has a useful historical appendix outlining ten different relaxation response methods that have proven effective over time." (résumé)


Desiraju, T. The Yoga and Consciousness Project. National Institute of Mental Health and Neuroscience. Bangalore, India: Omni, Nov. 1990, pp84-88.

"Funded by the Indian government, a ten-year investigation by the yoga and consciousness team (headed by internationally recognized neurophysiologist T. Desiraju) was unable to identify any physiological standard for so-called enlightenment. Even meditation per se was hard to define at the Bangalore lab, claimed by Indian scientists to be the world's most sophisticated center for investigating the physiological correlates of mystical experiences."


"The Bangalore lab's controlled studies displayed measurements that stand in strong contrast to TM-movement sponsored research. For example, the studies showed heart rates are as likely to increase as decrease; breath rates and skin resistance were just as eccentric; TM subjects were drowsier than subjects using other forms of meditation; their EEG's showed weaker alpha and theta waves than other meditation techniques; physiological correlates were consistently unpredictable with TM showing great variability from session to session." (résumé)


Holmes, David S. Meditation and somatic arousal reduction. American Psychologist, January 1984, pp1-10. Ensuing discussion follows in four more issues: June 1985, pp717-731; June 1986, pp712-713; September 1986, pp1007-1009; September 1987, pp879-881.


"An exhaustive TM-research review and further controlled testing demonstrated that TM produces no more physical relaxation than just sitting with the eyes closed. His findings here stand in sharp contrast to widely held beliefs about the effects of TM, which are based on TM-movement-controlled experimental tests."


"Between meditation (TM) and just-resting subjects, no reliable differences were found by Holmes in plasma renin or aldosterone, plasma adrenaline, growth hormone, testosterone, norepinephrin or epinephrine, plasma lactate, theronine, serine, asparagine, glutamic, glutamine, glycine, alanine, cirtulline, valine, isoleucine, leucine, or tyrosine. Meditating subjects were found to have higher levels of phenylalanine that resting subjects, a finding which reflects high arousal in meditators." (résumé)


Kesterson, John and Noah F. Clinch. Metabolic rate, respiratory exchange ratio, and apneas during (TM) meditation. The American Journal of Physiology, March 1989. p637.

"A controlled, in-depth investigation into the effects of TM practice on respiration and metabolism, indicating that TM produces no deeper state of rest than from just sitting with eyes closed, even in advanced practitioners, and that the TM practice does not produce the hypometabolic state as claimed by MIU's Robert Keith Wallace."


"They also discovered a decrease in respiratory exchange ratio in meditators during TM not observed in controls (i.e., an increase of carbon dioxide). Although this research was conducted at MIU, Kesterson and Clinch maintained their objectivity. Unlike most work by TM-movement researchers, this particular study was published in a major journal. " (résumé)

Michaels, R.R., M.J. Huber and D.S. McCann. Science 192, 1976, pp1242-1243.

"A study of the concentration of plasma epinephrine, norephinephrine, as well as lactate. In comparing twelve TM practitioners and twelve subjects as controls who merely rested, they detected no statistically different results. The question is raised whether the benefits are due to TM or sleep. The study suggests that meditation does not induce a unique metabolic state but is seen biochemically as a resting state." (résumé)

Pagano, RR, R.M. Stivers and S. Warrenburg. Science 191, Jan. 21, 1976, p308.


"Study of EEG's of five TM practitioners noted that meditation involved some sleep and that it gives rise to quite different states from day to day and from practitioner to practitioner. They compared EEG records made during meditation with those made during naps taken at the same time of day. The range of states observed during meditation does not support the view that meditation produces a single unique state of consciousness. He questions whether the benefits are due to TM or simply sleep." (résumé)

Pagels, Heinz R. New York Academy of Sciences. An affidavit dated July 1, 1986.
Dr. Pagels was Executive Director of the New York Academy of Sciences when he wrote this opinion:

"The views expressed in the [TM] literature that purport to find a connection between the recent ideas of theoretical physics and states of consciousness are false and profoundly misleading. No qualified physicist that I know would claim to find such a connection without knowingly committing fraud." "Although the word "science" is much abused, it continues to imply an adherent logic, the clear presentation of assumptions and deductions, and the experimental method. This [the Science of Creative Intelligence] is not science." (résumé)

Pollack, A.A., D.B. Case, M.A. Weber and J.H. Laragh. Limitations of transcendental meditation in the treatment of essential hypertension. Lancet 1(8002):71-3, January 8, 1977.

"Twenty hypertensive patients participating in a professionally supervised program of transcendental meditation showed no significant change in blood pressure after a 6-month study. Although there were small reductions in systolic blood pressure and in pulse rate early in the trial, these changes had disappeared by 6 months. At no time did the mean diastolic pressure fall significantly. Plasma- renin activity did not change during the study. It is concluded that while the general well being experience d by most patients may provide a useful adjunct to conventional treatments, it is unlikely that transcendental meditation contributes directly towards the lowering of blood pressure." (résumé)

Teb-ecis, A.K. A controlled study of the EEG during transcendental meditation: comparison with hypnosis. Folia Psychiatr Neruol, Japan 29(4):305-13, 1975.

A controlled, quantitative investigation of the electroencephalogram (EEG) and transcendental meditation (TM) revealed that EEG changes during TM were rarely as pronounced or consistent as previous reports suggest. There was considerable variation between subjects, some displaying no EEG changes at all during TM compared with an equal period of nonmeditation. Any changes that did occur in a particular individual were not necessarily repeated in a subsequent session. A comparison of mean EEG parameters of the experimental group revealed no consistent significant differences between meditation and nonmeditation. The EEG characteristics of the group of meditators were similar to those of a group of subjects experienced in self-hypnosis. (résumé)


Promener son chien pour réduire son stress. Le 6 août 2010. Info psychologie. Plus efficace que le yoga, promener son chien serait un excellent moyen de réduire son stress.

Secte yoga

CONTROLE DE L'ESPRIT ET REFORME DES PENSEES Extraits d'une ÉTUDE REDIGEE PAR MADAME ROLLET, Docteur en Psychologie à l'Université de VIENNE - Autriche.
En prenant l'exemple de Sahaja Yoga, le Dr Rollet explique les 8 techniques d'influencement utilisées par les sectes dangereuses.

Lette ouverte sur le siddha Yoga.

Sahaja Yoga: Secte dangereuse ou non?

Sahaja Yoga: Facts and Warnings from Ex-Members

Local Resort's Parent Company Sued, Alleged to be 'Cult'. Ellenville's Shawangunk Journal. Le 15 janvier 2010.

Lawsuit calls yoga chain a cult. CNN. January 5, 2010.

Suit against Dahn Yoga alleges psychological manipulation. Le 06 mars 2009.

Yoga center a cult, critics say. Former employees of a nationwide chain of yoga and wellness centers say it's actually a cult. CNN. Mis en ligne le 6 janvier 2010.


Yoga cult? Former employees of a nationwide chain of yoga and wellness centerssay it's actually a cult. CNN’s Campbell Brown broadcast a special report on a lawsuit against Dahn Yoga. Mis en ligne le 6 Janvier, 2010.

Investigation : New questions about a controversial yoga group. ABC15 News. Le 25 novembre 2007.

Victims Claim Alleged Yoga Cult Brainwashed Them.

Dans un manuel "Autour de nous" des Éditions CEC de 4ème année (2ème année du 2ème cycle du primaire) pour le cours d'éthique et de culture religieuse, le yoga est définitivement à l'honneur et on tente d'y intéresser les enfants.

Rappellons que ce cours est obligatoire depuis septembre 2008 dans toutes les écoles privées et publiques du Québec, de la première année à la fin du secondaire.

Dans ce chapitre, on veut faire découvrir aux enfants des pratiques de prière et de méditation. Le yoga et l'hindouisme comptent pour 6 pages sur les 8 pages du chapitre. On décrit le yoga comme une discipline religieuse dans l'hindouisme qui permet l'union et l'harmonie du corps et de l'esprit. "Comme beaucoup de gens souhaitent trouver cette harmonie, le yoga attire de nombreux adeptes, de religions diverses ou n'ayant aucune appartenance religieuse." Quelle pratique rassembleuse pour un meilleur vivre ensemble ...

Les chrétiens n'ont droit qu'à 1/2 page. De plus, on conclu le chapitre avec la petite Laurie qui s'exclame "Moi, j'aime pratiquer le yoga".


Nos informations sur ce livre d'ÉCR ont été reprit par un site sur le cours d'éthique et culture religieuse. Pour voir l'article sur leur site http://www.ethique-et-culture-religieuse.com/ cliquez ici. Voici des extraits :

Promotion accrue de pratiques spirituelles hindoues dans les manuels d'ECR approuvés par le Ministère de l'éducation du Québec et dans plusieurs commissions scolaires!

Le site de prévention et d'information à propos des dangers des pratiques du genre yoga dans les écoles DangerYoga nous apprend qu'au moins un manuel d'éthique et de culture religieuse approuvé par le Ministère de l'éducation du Québec, fait largement la promotion de pratiques spirituelles exotiques constituant le Yoga. On se demande quel genre de cohérence le Ministère de l'Éducation du Québec fait appel en approuvant un tel manuel alors que les écoles sont appelées à être des espaces neutres. De plus, puisqu'il n'y a plus de prière chrétienne dans nos écoles (par respect pour les immigrants), on s'attend donc à ce qu'il n'y ait pas non plus de méditation ou autres techniques à caractère spirituel. Or, il n'en est rien! Les pratiques spirituelles et et de modification des états mentaux pullulent dans les école autant que l'ignorance du personnel à l'égard de celles-ci. Voir le reportage de l'émission Enjeux. Voir aussi l'article sur des pratiques ésotériques ici

En voici d'ailleurs un exemple d'introduction de ces pratiques par une grand-mère! C'est dire le sérieux de nos établissements scolaires! Remarquez le gong, les bougies, et même les statues hindoues. Quelle Laïcité ! : http://www.youtube.com/watch?v=dO0JaZ9UNW8&feature=player_embedded

Nous croyons que le gouvernement du Québec devrait adopter à cet égard une attitude de vigilance telle que l'a fait l'État de l'Alabama et dont nous reproduisons ici une traduction-libre/Google dont le document original est disponible ici et sa traduction ici

Voir aussi ce billet sur le site "Pour une école libre" qui reprend le sujet ici